Voici ce que nous avons retenu de l'évènement « Super Mario ».
Balotelli chasse les questions sensibles
D'ordinaire prompt à faire quelques bons mots face aux médias, Mario Balotelli s'est montré très calme. La comparaison avec Zlatan ? « Lui, il jouait au PSG et moi je joue à Nice ». Son image ? « Ce sont les journalistes qui viennent vers moi. Pas l'inverse. Je ne lis pas la presse. » Son addiction pour les boà®tes de nuit ? « Je préfère ne pas répondre ». Ses dérapages réguliers sur les réseaux sociaux ? « Le président ne m'a jamais demandé d'àªtre plus modéré sur les réseaux sociaux. » Pour ceux qui attendaient des sorties fracassantes, c'est rap锦
Objectif : jouer face à l'OM
Si on ne sait pas où en est vraiment Super Mario actuellement, l'intéressé veut jouer et vient à Nice dans ce sens. Face aux journalistes, l'Italien a notamment confié vouloir àªtre pràªt pour la prochaine journée face à l'OM (le dimanche 11 septembre à 21 heures) : « Quand arrivera le dernier entraà®nement, j'aurai envie de jouer contre l'OM. Je ràªverai de marquer. Le choix reviendra au coach. »
Salaire, contrat, transfert”¦ C'est l'omerta
Si les premiers chiffres annoncés parlent d'un salaire à 4,5 M€ par an pour l'Italien, Jean-Pierre Rivère, qui a tout fait pour accueillir Mario Balotelli cet été avec l'accord du coach Lucien Favre et de la cellule de recrutement, n'a rien voulu confirmer : « On sait qu'on prend un risque, mais on le prend avec plaisir. J'ai lu la rémunération offerte à Mario et les chiffres sont faux (”¦) On prend Mario. L'intérieur du contrat, c'est du domaine du secret. Les gens peuvent imaginer ce qu'ils veulent. Il y a un accord avec le joueur et l'agent, ce sont des choses internes. Au-delà du joueur, ce qui m'a plu, c'est qu'il m'ait dit que l'argent ne l'intéressait pas. » Grâce à Mino Raiola, qui s'est exprimé sur Sport Mediaset sur le dossier, on sait cependant qu'il s'agit d'un contrat d'une durée d'un an. Seule information confirmée du dossier Balotelli.
L'OL a tenté le coup
En quàªte désespérée d'un attaquant sur la fin du Mercato, l'Olympique Lyonnais est rentré dans la danse sur la fin. C'est en tout cas ce qu'affirme le président Rivère, sans donner de noms mais livrant quelques sous-entendus : « On a un ami (Jean-Michel Aulas, NDLR) qui a fait une surenchère mardi soir pour prendre le joueur. Vous savez qui a fait cette offre ».
Arnaud Carond