Ancien entraîneur de l’ASSE, avant d’en être viré pour cause de mauvais résultats, Claude Puel, sans poste aujourd’hui, est revenu sur la situation actuelle du club ligérien. Avec un regret…
Il était arrivé à l’ASSE en grandes pompes, en remplacement de Ghislain Printant, viré par le tandem Caïazzo-Romeyer. Claude Puel avait même eu droit au titre de manager général et s’était vu confier la mission de faire partir les gros salaires du club stéphanois. Résultat, des mois sans résultats et une éviction finale de l’entraîneur, alors que l’ASSE était dans les bas fonds de la L1 et que Pascal Dupraz, son successeur, ne parvienne pas à empêcher la descente en Ligue 2.
Dans un entretien accordé à Ouest France, Puel est revenu sur son passage dans le Forez. Et sa volonté d’alors de faire émerger des jeunes. Oubliant un peu vite que c’est sous son règne, justement, que sont partis aux plus offrants les joueurs qu’il évoque.
« Il y avait plein de joueurs qu’on a fait monter, et qui sont sacrifiés. Ils ont répondu aux plus offrants. »
« Je ne sais pas trop quelle politique ont les nouveaux dirigeants stéphanois. Ils ont apporté de l’argent, il y a eu des dépenses qui n’ont jamais été faites au mercato depuis plus de dix ans. Le seul petit regret que j’ai, c’est que l’ASSE n’ait pas continué le projet qu’on a mis en place lors de mon arrivée. Il y avait 70 M€ de déficit, aucune possibilité de recruter donc on a fait jouer les jeunes. Maintenant, ces jeunes jouent un peu partout en Europe, certains en Ligue des champions, et ils performent : Saliba, Fofana, Gourna-Douath, Sow, Camara qui fait les beaux jours de Brest ou Neyou titulaire en Espagne… Il y avait plein de joueurs qu’on a fait monter, et qui sont sacrifiés. Ils ont répondu aux plus offrants. »
Wesley Fofana, malgré l’envie de Puel de le conserver, était parti au bras de fer à l’ASSE et avait finalement rejoint Leicester pour plus de 30 millions d’euros.