FC Nantes-LOSC (1-0) : Genesio partage ses regrets, Kombouaré attend encore ses joueurs au tournant
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Par
Benjamin Danet
Ce samedi, le FC Nantes a battu le LOSC au stade de la Beaujoire, 1-0, pour le compte de la 26e journée de Ligue 1. Au terme de la rencontre, les deux entraîneurs, Bruno Genesio (LOSC) et Antoine Kombouaré (FC Nantes), sont venus s’exprimer.
Dure semaine pour le LOSC. Après une élimination douloureuse en Ligue des champions, face au Borussia Dortmund, les Dogues ont été battus ce samedi sur le terrain du FC Nantes. Et sans avoir marqué le moindre but, ce qui peut paraître étonnant au regard des nombreuses occasions qu’ils se sont crées face aux Canaris.
Bruno Genesio, au coup de sifflet final, a partagé son sentiment. « La fatigue ? Non, je ne crois pas. Pas certains que ce soit la principale raison. Dans le football, il faut marquer, c’est la base. On a eu beaucoup d’occasions pour le faire et on ne l’a pas fait. On a donc été punis. Dans les deux périodes, on a eu beaucoup d’occases, et quand vous ne débloquez pas les choses, vous vous exposez à des contres. C’est ce qu’il s’est produit. On a parfois été trop collectifs et je leur ai dit à la mi-temps. On a cherché à se mettre dans des circonstances idéales pour marquer, mais non ! Il faut parfois tenter des frappes, prendre des risques, des initiatives de frappe. Et avoir plus d’engagement. On avait l’occasion de revenir sur Nice et même sur l’OM en fonction de leur résultat, c’est raté. On part de ces matches avec les mêmes constats et beaucoup de regrets, ça commence à faire beaucoup. »
Antoine Kombouaré, lui, avait forcément moins de regrets. « Je suis plus qu’heureux, je suis fier même. De la performance. J’ai pas aimé la première période, on a pas été bons. A dix, contre Lille, c’était compliqué. Puis on gagne. Les joueurs ont vraiment été monstrueux. Confiant pour la fin de saison ? Moi, non. Ce groupe, ils me font chier (rires). A chaque fois qu’il faut passer le cap, ils s’endorment. Donc, j’attends. Mais lorsque je vois le groupe que j’ai et les joueurs d’expérience, je me dis que c’est possible. Mais il faut être régulier dans la performance. Ce groupe manque de caractère, il faut sans cesse les pousser. De temps en temps, ils me laissent sur ma fin. Dans quinze jours, on joue au Havre. On verra bien. Je les attends au tournant. »