Ce samedi, l’OL se déplaçait sur la pelouse du Stade Brestois dans le cadre de la dix-septième journée de Ligue 1. Résultat, une défaite logique, 1-2.
Début de match aux abonnés absents
L’OL ne manquait pas d’objectifs en se déplaçant à Brest. Car avec une seule défaite lors de ses douze derniers matches, contre le PSG, les joueurs de Pierre Sage pouvaient, en cas de victoire, intégrer le Top 3 de la Ligue 1. Et même, en fonction de la différence de buts, passer devant l’AS Monaco, à deux petits points de l’OM qui se déplace ce soir à Rennes.
Pas de quoi, visiblement, transcender les Gones, étrangement absents du début de match. Certes logique en raison des cinq minutes de pause décidées par l’arbitre pour cause de fumigènes, mais beaucoup moins une fois le match repris. Car sur une percée plein axe de Baldé, et un décalage à gauche sur Haïdara, ce dernier trouvait Ajorque, libre de tout marquage, qui contraignait Perri, d’une reprise du pied droit à la parade. Problème, le gardien lyonnais, abandonné par ses défenseurs, dégageait sur Camara, à droite de la surface qui ouvrait le score d’une frappe sèche du pied droit (8e). L’OL éprouvait par la suite de grandes difficultés, manquant d’idées et d’envie. Avec une animation au ralenti et un manque criant de solutions pour le porteur du ballon. Seule situation favorable au cours du premier quart d’heure : une tête non cadrée de Tolisso (15e). Peu, beaucoup trop peu, pour une formation qui de l’avis même de son entraîneur, Pierre Sage, « voulait faire douter Brest en début de match. » Raté.
Fofana retrouve enfin ses sensations
A ne rien proposer, les joueurs lyonnais allaient être punis on ne peut plus logiquement. En cause, un problème d’attitude, comme celle de Jordan Veretout, notamment, dépossédé du ballon à la régulière au milieu de terrain et qui, plutôt que de le récupérer, se plaignait auprès de l’arbitre. Résultat, un contre fulgurant des joueurs bretons avec une remontée de balle de Doumbia, un relais de Camara et Ajorque à la finition qui, d’un pointu du pied gauche, trompait Perri pour le break (25e). Les Gones, qui détenaient la possession de balle (69% en première période) ne tardaient pas, cette fois, à réagir avec un service parfait de Cherki pour Lacazette qui perdait son duel avec Bizot (28e). Une situation à souligner tant le jeu offensif des Lyonnais fut pauvre quarante minutes durant avec un Cherki coincé sur une aile, et dépourvu de son influence habituelle, et un Malick Fofana transparent, incapable de provoquer dans son couloir. Jusqu’aux arrêts de jeu et la volonté, enfin, de l’attaquant belge de déborder. C’est d’ailleurs lui, au terme d’un redoublement avec Tolisso, qui lâchait Lala et centrait en retrait pour Jordan Vererout qui, du plat du pied droit, trompait Bizot pour la réduction du score.
Tessmann et Lacazette loupent le coche
Au retour des vestiaires, Pierre Sage, décidait d’opérer un double changement. Avec les entrées d’Abner Vinicius, en lieu et place de Tagliafico, et de Nuamah, qui, lui, remplaçait Veretout. L’OL confirmait sa bonne fin de première période en cherchant davantage Fofana, ce qui était le cas, et avec un Rayan Cherki recentré, dépositaire du jeu offensif. Plus haut sur le terrain, plus tranchants dans les duels, les Lyonnais montraient enfin de belles intentions. Et auraient pu, en deux minutes, recoller au score. Mais ni Tessmann, qui dévissait une frappe du gauche en pleine surface de réparation (66e), ni Lacazette, seul face à Bizot de la tête sur un centre millimétré de Cherki, ne parvenaient à égaliser. Pierre Sage insistait en fin de match avec la sortie de Lacazette, qui laissait sa place à Mikautadze, et avec Benhrahma qui remplaçait Fofana. Sans réussite. Et surtout sans aucune occasion dangereuse. Pour avoir mis plus de quarante minutes à jouer, et à montrer son football, l’OL a logiquement été battu à Brest. Une occasion ratée de rejoindre le podium, une défaite et une mauvaise opération au classement puisque les Gones pourraient même perdre leur 5e place en cas de victoire de Nice, ce soir à Reims.
