Le président de l’OM, Pablo Longoria, a défrayé la chronique le week-end dernier lors de la défaite de Marseille à Auxerre (0-3) en associant le corps arbitral français au terme corruption. On comprend mieux pourquoi.
C’est la règle du off. Qui consiste pour un interlocuteur resté secret à donner des informations précises sur un sujet à un journaliste. Et dans son édition du jour, le quotidien L’Equipe, qui consacre un dossier à la manière dont les présidents des clubs de Ligue 1 gèrent les matches, il a été question, en off donc, de Pablo Longoria, le patron de l’Olympique de Marseille.
Ce dernier, comme vous le savez, s’est illustré, et de triste manière, la semaine dernière en pétant un plomb au terme de la défaite sur le terrain de l’AJ Auxerre et en utilisant le mot corruption au sujet des arbitres officiant en Ligue 1. Ce qui a provoqué un buzz sans nom et une suspension longue durée pour le dirigeant. A lire le quotidien L’Equipe, on comprend mieux pourquoi et comment on en est arrivé au pétage de plombs de Longoria.
« Même quand il gagne 3-0, il est insupportable »
Car ce dernier, et pendant les rencontres, est « une pile électrique. Même quand il gagne 3-0, il est insupportable. Il commente chaque action, chaque contrôle de balle, chaque décision. Il n’y a pas une façon universelle de vivre un match. Mais c’est vrai qu’il y a deux Pablo Longoria. Avant les matches et pendant, où il est sous tension, avec une tendance parfois à sur réagir. Pendant trois heures, sa montre indique que le cœur est à une activité maximale. C’est comme s’il avait fait un effort à haute intensité. »