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OM : pourquoi Marseille ne pouvait battre le RC Strasbourg

Ce soir, au stade Vélodrome, l’OM accueillait le RC Strasbourg dans le cadre de la dix-huitième journée de Ligue 1. Résultat, match nul 1-1.

On le savait avant même que le match débute : avec la défaite de l’AS Monaco, vendredi soir à Montpellier, l’OM avait une occasion en or de creuser l’écart sur ses concurrents quant à une place qualificative en Ligue des Champions la saison prochaine. Car avec sept points d’avance sur le LOSC, et huit sur le club de la Principauté, une victoire contre Strasbourg aurait été synonyme d’excellente opération comptable.

Une première période aux neuf abonnés absents

Encore fallait-il répondre présent sur la pelouse du Vélodrome et afficher une quelconque envie face à une formation aussi jeune que joueuse. Mais à l’exception de Neal Maupay, combattif face à Mamadou Sarr, mais jamais trouvé par la suite dans de bonnes conditions, et du remuant Bilal Nadir, dans tous les bons coups en début de match, pas un joueur de De Zerbi ne mettait un pied devant l’autre. Greenwood s’empêtrait dans ses dribbles solitaires sur son côté gauche, Luis Henrique était aux abonnés absents et la seule occasion proposée aux supporters olympiens fut une frappe non cadrée du Brésilien à la… 38e minute de la rencontre. L’OM, 45 minutes durant, avait certes eu la possession (68,5%) et remporté plus de duels que les Alsaciens (17/12). Mais avec zéro tir cadré, difficile de rentrer au vestiaire avec l’avantage, surtout que Leonardo Balerdi avait eu la mauvaise idée de se faire enrhumer par Emanuel Emegha, parti seul au but sur une ouverture de Santos et qui, d’un ballon piqué, ouvrait le score seul face à Rulli.

De Zerbi cherche la profondeur…

Au retour du vestiaire, Roberto De Zerbi tentait d’apporter davantage de profondeur avec l’entrée du jeune Robinio Vaz (17 ans) en lieu et place de Neal Maupay. Idée judicieuse au regard de la très bonne entrée du joueur et même collectivement puisque les Marseillais, plus haut sur le terrain, se créaient enfin une occasion franche signée Greenwood, idéalement servi par Luis Henrique, mais qui ne cadrait pas sa spéciale avec une frappe enroulée du pied gauche (47e). De Zerbi, sans doute conscient que son équipe devait apporter plus, décidait d’effectuer d’autres changements avec les entrées de Merlin (Garcia) et Rowe (Nadir). Judicieux, là-encore, puisque les Strasbourgeois, sur le reculoir, ne sortaient plus de leur moitié de terrain. Luis Enrique, d’une frappe subtile du gauche, trouvait le montant gauche de Petrovic (64e) avant que Vaz, très expérimenté pour son jeune âge, se laisse tomber dans la surface de réparation pour un pénalty justifié et transformé par le meilleur buteur (12) de la L1, Mason Greenwood (1-1, 68e).

…et trouve Robinio Vaz

Probable qu’à ce rythme-là, les supporters de l’OM scandent fréquemment le nom de Robinio Vaz. Le centre de formation de l’OM, qui est allé le chercher à Sochaux (U 19) l’été dernier, savait qu’il disposait d’une pépite, Roberto De Zerbi a peut-être trouvé ce soir un remplaçant idéal. Entré en jeu face au LOSC, en Coupe de France, Vaz a fait un bien fou à l’attaque de l’OM. Lui apportant des solutions et un évident dynamisme. C’est d’ailleurs lui, répondant au poteau trouvé par le Strasbourgeois Emegha (72e) qui était proche de délivrer le Vélodrome avant de louper sa reprise du pied droit (79e). L’OM, inconstant, a abandonné deux points face au club alsacien. Mais en a désormais 5 d’avance sur le LOSC, 3e de Ligue 1. Déjà ça.

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