A la veille d’affronter Manchester City, en Ligue des Champions, Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, était face aux médias pour la traditionnelle conférence de presse. Morceaux choisis.
Le match le plus important de la saison ?
« J’espère que ce ne sera pas celui contre Manchester City, mais un peu plus tard dans la compétition. Où on jouerait un titre. C’est ça mon espoir, qu’on joue d’autres matchs très importants. Mais celui-ci est particulier, avec le nouveau format de la C1 je ne crois pas que personne pouvait prédire que City et le PSG allaient avoir ce nombre de points à la 7e journée. Aujourd’hui, nous ne savons toujours pas de combien de points nous avons besoin pour nous qualifier. Après cette journée, c’est possible qu’on le sache. »
Une pression particulière ?
« Pourquoi ? Non. Je mets au repos des joueurs en fonction de leur état physique, leurs problèmes, un coup, une gêne… Mais à partir de là, pas de pression. Nous voulons être professionnels pour jouer au mieux ce match au Parc. Être à la hauteur pour nos supporters. Je crois que les fans ont vu cette saison une équipe qui ne se rend jamais, se bat à tous les moments, pour retourner un match à la dernière minute si c’est nécessaire, qui peut gagner aux penalties… C’est positif tout ça. Nous aurions pu être plus efficaces à certains moments c’est vrai. Nous espérons qu’avec notre attitude vue à tous les matchs, et le soutien des fans, nous allons être meilleurs que l’adversaire. On sait que ce sera difficile, mais on verra demain une version très bonne et puissante du PSG. J’ai hâte que demain arrive. »
L’obligation de gagner ?
« Une obligation, pour un joueur et un entraîneur c’est de donner 100% et t’améliorer. (….) Dans la vie, personne ne peut tout gagner, tous les matchs, tous les titres. Il faut savoir un jour gérer la défaite. »
Des défaites regrettables ?
« Le PSG aurait dû gagner les matchs contre le PSV et l’Atlético à domicile. Mais le foot est capricieux. Avec 5 points de plus, on serait qualifiés et pas dans cette situation-là. Nous avons dû comme la saison passée lutter jusqu’au dernier match pour nous qualifier. C’est donc une constante. Nous avons eu deux groupes difficiles. Donc nous avons perdu des matchs. Ce que moi je vois me donne de l’optimisme et de la confiance. »