Girondins de Bordeaux

Ligue 1

Savanier dérape, Le Havre en pleine crise de nerfs, Costil vide son sac sur les Girondins

Si But! Football Club traite en premier lieu l’actualité de certaines équipes de l’élite, nous avons décidé de vous faire un résumé de ce qu’il s’est...

Si But! Football Club traite en premier lieu l'actualité de certaines équipes de l’élite, nous avons décidé de vous faire un résumé de ce qu'il s'est passé aujourd'hui dans l'autre partie - moins médiatique - de la France du football.  

Le Havre : Bodmer et Digard s'en prennent à leurs joueurs

Hier, le HAC s'est fait sortir par une N2, Saint-Brieuc (0-1), confirmant sa crise profonde, lui qui est avant-dernier du classement : "Ce sont les mêmes joueurs qui se plaignaient la saison dernière quand ça n'allait pas bien. On ne peut pas toujours leur dire qu'ils sont beaux et gentils, et qu'ils font tout bien s'ils ne le font pas. Depuis le début de saison, je dis toujours que c'est de ma faute. Là, quand il y a trois divisions d'écart, ça ne peut pas être celle du coach. À un moment, les joueurs doivent assumer leur part de responsabilité. J'ai une famille qui prend beaucoup, je vais les protéger un peu. Les supporters ? Aujourd'hui, ils se sont sentis humiliés, et je ressens le même sentiment".
Le directeur sportif, Mathieu Bodmer, a également cartonné ses joueurs : "Je suis énervé. Ça commence à faire beaucoup. Les joueurs qui ne veulent pas revenir au club en 2025 ont juste à lever la main. On trouvera des solutions. On a manqué de respect au club, aux supporters, au staff. On a fait une année civile pas loin d'être catastrophique. Ceux qui ont envie de mouiller le maillot, ils reviennent, les autres feront ce qu'ils veulent de leur vie. Il n'y a pas de discussion sur le coach, ce sera trop facile aujourd'hui de tirer sur Didier ou sur le staff. Aujourd'hui (samedi), je n'ai pas vu d'amour dans l'équipe".

MHSC : Gasset en furie, Savanier lunaire

Après la déroute 0-4 au Puy en Coupe de France, Jean-Louis Gasset n'a pas caché son inquiétude : "C'est la honte. C'est une compétition qui pouvait nous donner un peu d'oxygène, on va bien l'analyser parce qu'on a été balayés. On a perdu tous les duels, manqué les deux premières occasions qui auraient pu faire basculer le match. Mais mentalement, c'est très inquiétant.Depuis que je suis arrivé, on n'a pas mis un but, pas pris un point à l'extérieur. J'espérais que dans une autre compétition, on pourrait montrer plus de qualités mentales. Là, on a abandonné. Une fois qu'on a été menés, ils ont joué leur jeu… Il y a deux trois joueurs en face qui ne dépareilleraient pas chez nous. Leur 10 (Nicolas Pays), on aurait dit que le terrain n'était pas bosselé pour lui alors qu'il l'était pour nous. Ce (samedi) soir, c'était l'abîme, il va falloir se remettre de ça".
Téji Savanier, lui, s'est tristement fait remarquer pendant la partie. A des supporters auvergnats qui le chambraient en lui demandant ce que ça lui faisait d'être dernier de Ligue 1, il a répondu : "A 210.000€ par mois, ça va"…

savanier il en a trop rien à foutre 🤣

« quand on touche 210 000€ par mois ça va » pic.twitter.com/yomlEnKXVP

— nikki (@nikkisurtiktok) December 21, 2024

TFC : Martinez Novell savoure

Le TFC s'est fait peur face aux Hauts Lyonnais (N3, 0-0, 4 t.a.b. à 2) puisqu'il a longtemps joué à dix après l'expulsion de Niklas Schmidt dès la 27e minute. Son entraîneur, Carles Martinez Novell, était soulagé au coup de sifflet final : "L'équipe a accepté le défi, elle savait ce qu'elle avait à faire. Même si on s'est mis des bâtons dans les roues en jouant à dix, puis avec la blessure de Joshua (King). Niklas a fait une erreur mais ça arrive. Et quand Frank a (Magri) raté son penalty, je me suis dit : "Quand est-ce que ça va s'arrêter ?". Je suis content du comportement des joueurs, avec une mention particulière pour Rafik (Messali) et Jaydee (Canvot), les Pitchouns qui ont montré de la personnalité. Cette qualification termine une bonne année en général. Maintenant, tout le monde a besoin de recharger les batteries. On va pouvoir souffler un peu. Avant de revenir pour faire en sorte que 2025 soit encore meilleure".

RC Strasbourg : Rosenior félicite Calais

Même si le Racing s'est facilement qualifié sur la pelouse de Calais (3-0) hier, son entraîneur, Liam Rosenior, a tenu à féliciter son adversaire nordiste : "Mention spéciale à l’équipe de Calais, à son entraîneur, à son staff et à son public. Ils nous ont donné du fil à retordre, ils nous ont mis en difficulté parfois. Bravo à Calais pour sa prestation aujourd’hui. À la pause, j’ai dit à mes joueurs de rester calmes. En première période, on a été affectés de ne pas marquer tôt et on s’est crispés. En deuxième période, on a pu un peu plus dérouler notre football. Andrey Santos est un bel exemple de professionnalisme et un bel exemple dans le vestiaire. On sait qu’il va pouvoir emmener l’équipe avec lui et c’est ce qu’il a fait aujourd’hui en ouvrant le score".

Girondins : Costil avant senti venir la relégation

Dans un entretien à Sud-Ouest, l'ancien gardien des Girondins Benoît Costil a confié sa déception de voir le FCGB tombé aussi bas. Mais il jure que lui et les autres tauliers du groupe avaient senti venir le coup : "À partir du moment où on est descendu en L2, on a tous notre part de responsabilité. On voyait le club partir en vrille. Avec Jimmy Briand, Laurent Koscielny, Paul Baysse, Nicolas de Préville, la saison d’auparavant, malgré les difficultés, on était convaincu qu’on allait se maintenir car on avait de bons joueurs. Mais on disait : attention à l’année prochaine, ça n’arrive pas qu’aux autres. Il n’y avait aucune stabilité, c’était le bordel en permanence. Sur la descente, oui on est tous responsable, il faut l’assumer. Mais la gestion du club au quotidien, les comptes, ce n’est pas nous".

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