.. Malgré ses faibles moyens, l’AC Ajaccio arrive au fil des années à attirer de grands joueurs. Le président d’Ajaccio, Alain Orsoni, nous dévoile les secrets de sa méthode. Extraits.
But! : Président, comment àªtes-vous parvenu à attirer une star internationale comme Mutu à l'ACA ?
Alain ORSONI : Je pense que je vais vous décevoir en disant qu'on n'est pas plus malin que les autres. Nous n'avons pas de “truc” en plus. Disons tout simplement qu'on a osé contacter un joueur comme
Adrian Mutu alors que d'autres n'y auraient pas pensé. Au moment de faire la proposition, on a aussi joué franc jeu. On a dit au joueur et ses représentants : “Voilà , nous n'allons pas vous faire perdre votre temps. On va vous proposer tant. Inutile de négocier car on n'a pas les moyens de proposer plus.
Justement, ce qui est marquant c'est qu'Ajaccio tente de faire venir des joueurs de ce calibre ”¦
Oui, mais honnàªtement, on n'a pas osé que Mutu. On a essayé de convaincre Cavenaghi, Brandao, Ribas”¦ D'ailleurs, avec Ribas c'était pratiquement fait ! Puis c'est tombé à l'eau quand Monaco est entrée en lice. Vous savez on en a essayé des joueurs financièrement hors de portée pour nous”¦ A chaque fois, nous avons essayé de profiter de moments propices. Et au final, cela ne doit pas àªtre si pénible que à§a de jouer chez nous.
La présence d'Ochoa dans l'effectif a-t-elle jouée ?
Oui. Le fait que nous ayons déjà un joueur au rayonnement international – superstar en Amérique du Sud – a permis de crédibiliser notre démarche auprès de Mutu. Avant d'arriver Mutu savait qui était Ochoa et forcément, à§a a joué.
Propos recueillis par Alexandre Corboz.
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