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Ligue 1

AS Monaco – OM (2-1) : 3 raisons d’àªtre vraiment inquiet pour André Villas-Boas

Deuxième défaite en trois jours pour l’OM, cette fois à Monaco (1-2), deuxième match sans but marqué et avec une performance collective abyssale.

Les raisons de s’inquiéter sont légion pour André Villas-Boas.

Et déjà un objectif en moins pour l’Olympique de Marseille ! A peine entré dans la Coupe de la Ligue, le club phocéen en est sorti tàªte baissée, un grand classique dans cette compétition qui lui a rarement souri. La défaite concédée à Monaco (1-2) est particulièrement inquiétante, beaucoup plus en tout cas que celle subie dimanche face au dopé qatari.

Une attaque muette

Ce soir, Villas-Boas avait opté pour une doublette Aké-Germain, Dario Benedetto étant suspendu. Il a sorti le premier dès la mi-temps alors qu’il s’était procuré la seule occasion marseillaise de la première mi-temps, sa frappe croisée passant juste à côté du poteau de Lecomte. Germain, lui, s’est comme toujours bien battu, a beaucoup couru mais, comme toujours également quand il est tout seul en pointe, il ne s’est procuré aucune occasion. à‡a avait déjà été laborieux à Dijon, contre Rennes, à Amiens et face à Strasbourg. à‡a s’est confirmé ce soir : l’OM, qui a marqué sur un c.s.c. de Lecomte, est en grande difficulté offensivement.

Un jeu qui se délite

Au Parc comme à Louis-II, le màªme scénario : l’OM débute bien, les enchaà®nements sont bons, les appels nombreux, les passes précises. Et puis, très rapidement, on revient au schéma de la saison passée, avec de la prudence, du doute, des passes en retrait, des imprécisions, pas de construction. Au premier but adverse, plus rien. Ce soir, la prestation des Olympiens a été particulièrement inquiétante car, en face, Monaco n’a rien proposé non plus. Mais a trouvé le moyen de marquer, lui.

Kamara-Caleta-Car, assurance buts”¦ encaissés

En février dernier, ils avaient permis à l’équipe de reprendre espoir dans la course à la qualification pour la Champions League. Mais c’est parce que, finalement, n’importe qui aurait fait mieux qu’un Adil Rami à la dérive ou un Luiz Gustavo qui ne voulait plus jouer dans l’axe. Depuis, Boubacar Kamara et Duje Caleta-Car ont montré leurs limites. Le premier est trop sujet à des sautes de concentration, le second n’a tout simplement pas le niveau. Vivement le retour d’Alvaro Gonzalez et pourvu que l’Espagnol ne se blesse plus jusqu’en juin !

R.N.

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