Un chaleur étouffante et un terrain indigne de la Ligue 1. Pas vraiment idéal pour proposer un spectacle, ce qu'ont néanmoins tenté de faire l'AS Monaco et le RC Lens quatre-vingt dix minutes durant. Avec un constat aussi rapide qu'imparable : jamais les Sang et Or n'auraient du regagner leur vestiaire sans un but d'avance, au minimum.
Manque cruel de réalisme
Seulement voilà, le réalisme n'était pas au rendez-vous sur le Rocher. Du moins lors des 45 première minutes. Car ni Sotoca (4e), avec une frappe facilement attrapée par Kohn, ni Thomasson (26e), idéalement servi par Aguilar, et encore moins Saïd (28e), d'une frappe puissante du pied droit, ne parvenaient à ouvrir le score. Et que dire de l'offensive lensoise de la 31e minute avec, dans un premier temps, le poteau trouvé par Thomasson, et la barre transversale, ensuite, pour Saïd sur une reprise alors que le but était ouvert ! Pour ne rien arranger, le RCL perdait à la 35e minute Anass Zaroury, touché au genou et qui cédait sa place dans la foulée à Pereira Da Costa.
But refusé au Racing, pas à Monaco
Au retour des vestiaires, le jeu proposé avait baissé à tous les points de vue. Moins d'intensité, moins de gestes décisifs et, surtout, aucune occasion franche à signaler. Il fallait être au bord du terrain, et assister à l'embrouille entre les deux entraîneurs, pour voir un semblant d'animation. Mais les Lensois, à la 72e minute, laissaient encore passer l'occasion d'ouvrir le score lorsque Sotoca, seul dans la profondeur, bénéficiait d'une erreur de la défense monégasque et butait sur la jambe du gardien monégasque. On pensait la maladresse lensoise terminée lorsque 6 minutes plus tard, servi par l'entrant Ojediran, Labeau Lascary effaçait Singo, repiquait au centre de la surface de réparation et adressait une frappe ras de terre qui trompait Kohn. C'était sans compter sur la VAR et l'appel à l'arbitre de la rencontre, Mr Delajod, qui estimait que l'attaquant lensois s'était emmené le ballon de la main !
En toute fin de match, et comme souvent lorsqu'une formation laisse souvent passer sa chance, c'est l'adversaire du jour, en l'occurrence Monaco, qui ouvrait le score. Sur corner, signé Henrique, Denis Zakaria plaçait une tête puissance qui trompait Brice Samba (0-1, 84e). Pas vraiment vernis, et en manque cruel de réalisme, les Sang et Or pensaient s'incliner en Principauté. C'était sans compter sur une main du même Zakaria, dans les arrêts de jeu, et un pénalty transformé par Frankowski (1-1, 90e+3). Avec ce point du nul, amplement mérité, le RCL se positionne au 4e rang de la Ligue 1. Avec 7 points.