Loin d’àªtre flamboyant certes, mais suffisant pour toujours croire au maintien. Les supporters nous en parlent avant Nancy – Saint-Etienne.
Avec deux victoires, un nul et trois défaites, l’AS Nancy Lorraine a pris sept points sur dix-huit possibles depuis la tràªve. Un renouveau qui laisse présager un avenir meilleur au club qui s’était perdu toute la première partie de championnat.
« Nous sommes content d’àªtre reparti sur les valeurs qui ont fait l’histoire du club, des valeurs familiales. L’arrivée au poste d’entraà®neur de Patrick Gabriel (joueur au club de 1981 à 1988) et l’intégration de quelques jeunes dans le groupe pro incarnent le changement attendu par les supporters» . C’est la vision de Christophe Rokita, président du groupe de supporters ultra Saturday FC sur la métamorphose des Nancéiens.
Tout n’est pourtant pas réglé au sein du club Lorrain, loin de là . Le manque d’efficacité dans la surface et la prise quasi systématique de buts à chaque match reste toujours un problème. « La réussite, à§a se provoque ! On doit privilégier le jeu et prendre des risques. C’est la direction qu’essaie de prendre le nouvel entraà®neur et il a raison. C’est essentiel si on veut se maintenir» , poursuit Christophe Rokita. Une prise de risque absente toute la première partie de saison. Au-delà des tactiques et des schémas de jeu, c’est de la confiance et de la sérénité qu’a amené Patrick Gabriel au sein du groupe. Essentiel pour des joueurs où la relation avec l’ancien entraà®neur était brisée et la communication rompue…
« C'est pas Ibra qui nous fait peur ! »
Le maintien justement. Il passe d’abord par la venue de Saint-à‰tienne samedi et le retour de Yohan Mollo à Marcel Picot, parti de l’AS Nancy Lorraine dans un contexte tendu. « Nous, on aimait bien Mollo, il a pu faire des erreurs sur le terrain et en dehors mais c’était un homme franc et honnàªte, on doit lui reconnaà®tre à§a, màªme si c’est vrai, certains supporters ont mal vécu son départ» , lâche Jean-Michel Goncalves, président des supporters ASNL Fans Connexion.
« Il faut gagner contre Saint-Etienne, ne serait-ce que pour se rassurer. Mais pour à§a, le public doit suivre derrière ! On sera là jusqu’à la fin de la saison pour y croire tous jusqu’au bout. C’est un vrai combat pour le club. A titre de comparaison, c’est comme si on allait chercher le maillot vert et le maillot à poids sur le Tour de France. On en est capable, après notre victoire à Marseille, pourquoi pas aller taper Paris au Parc. C’est pas Ibra qui nous fait peur, croyez-moi !» , poursuit le supporter Nancéien, convaincu de la force de son équipe.
B.M
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