De l’autre, Saint-à‰tienne : septième du classement, trois matches sans victoire, une défense fragilisée. Inutile de dire que l’ASM partira grande favorite du match entre les deux équipes qui se jouera ce samedi à 17 heures pour le compte de la 9e journée du championnat. Voici pourtant quelques bonnes raisons de croire en un exploit des Verts…
L’ASSE a le profil pour gàªner Monaco
L’équipe entraà®née par Claudio Ranieri n’a pas montré beaucoup de lacunes jusqu’à présent. Mais il en est qui resurgissent de temps à autres : la relative lenteur de sa défense centrale, ainsi que les espaces laissés dans leur dos par des latéraux très offensifs. Ces faiblesses correspondent à merveille aux qualités stéphanoises : la formation de Christophe Galtier dispose sur les ailes de dévoreurs d’espace, rapides et percutants (Yohan Mollo et Franck Tabanou pourraient démarrer la rencontre à Louis-II), et pourrait màªme tirer partie des absences de ses avant-centres Mevlut Erding et Brandao. Si le poste de numéro 9 venait à àªtre attribué à Romain Hamouma, Ricardo Carvalho et à‰ric Abidal feraient face à un joueur plus vif que la plupart de ceux qu’ils a affrontés jusqu’alors. Et donc plus à màªme de leur poser problème.
L’AS Monaco va un peu moins bien
Certes, le club de la Principauté affiche un bilan très convaincant de cinq succès et trois nuls en huit journées de championnat. Mais elle reste sur deux matches nuls en trois rencontres, qui plus est assez heureux : il n’est pas usurpé de dire qu’avec un peu plus de réalisme de la part du PSG il y a deux semaines ou du Stade de Reims dimanche dernier, Falcao et sa bande auraient très bien pu concéder deux défaites. L’excellente prestation rémoise (deux montants touchés au cours de la partie) prouve que Monaco est à la merci des équipes joueuses, fussent-elles d’un standing inférieur. Les Champenois ont montré la voie, aux Foréziens de s’y engouffrer.
La chance va tourner
Un point sur neuf possibles, voilà qui ne correspond pas aux ambitions de Saint-à‰tienne. Mais ce total ne rend pas non plus compte de la qualité des prestations des coéquipiers de Stéphane Ruffier. Leur première période contre le TFC (1-2) aurait dû leur assurer la victoire. La seconde à Marseille était tout à fait honorable. Et face à Bastia (2-2), seule une décision maladroite de l’arbitre en toute fin de rencontre a privé les Verts de trois points mérités. Bref, la qualité de jeu est là , Sainté n’est pas en crise. Il lui manque juste davantage de constance, un peu d’efficacité et un zeste de chance. Qui va bien finir par arriver.
L’ASSE aime couper des tàªtes
Le contexte du match à Monaco en rappelle un autre. Début novembre 2012, à l’occasion de la 11e journée de Ligue 1, Stéphane Ruffier et sa bande s’étaient rendus au Parc des Princes y affronter un PSG encore invaincu et leader du championnat. Le résultat ? Première défaite de la saison (1-2) pour l’ogre de la capitale. Saint-à‰tienne avait d’ailleurs été la seule équipe à ne pas perdre en trois matches contre Paris la saison dernière, enchaà®nant avec un match nul en Coupe de la Ligue (conclu par la qualification des Verts aux tirs au but) et un nouveau partage des points à Geoffroy-Guichard (2-2 après avoir été mené 2-0). Autrement dit, l’ASSE aime les ‘gros’. Et pour peu que Falcao mette sa semelle dans la poitrine du portier stéphanois…
L’ASSE aime Louis-II
Certes, les statistiques sont faites pour àªtre démenties. Mais la loi des séries, à§a existe aussi. Justement, de série, Saint-à‰tienne en traverse une belle à Monaco : sur les 5 derniers déplacements des Verts en Principauté, le bilan est de 3 victoires et de deux matches nuls, la dernière défaite stéphanoise remontant à 2005-2006. Pourquoi ne pas prolonger un peu le plaisir ?
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