Un nul à Nantes (2-2) et une victoire contre Auxerre (3-1) : l'ASSE s'est bien relevée de sa terrible défaite à Nice (0-8). Si son point ramené de la Beaujoire était assez chanceux, les Nantais ayant été à un poteau de mener 3-0, son succès contre une pâle équipe de l'AJA hier soir ne souffre d'aucune discussion. Les Verts se sont un peu fait peur à l'heure de jeu lorsque les Bourguignons sont revenus à 2-1, quelques secondes après que Davitashvili ait raté une balle de 3-0 en voyant sa frappe heurter le poteau de Léon, mais globalement les hommes de Dall'Oglio ont bien maitrisé leur sujet, et la rencontre.
Dall'Oglio tient son onze
Le Cévenol avait décidé de reconduire le onze qui avait débuté à Nantes, et le résultat lui a donné raison. Sérieux, appliqués, agressifs, conquérants, inspirés, généreux, les Verts ont pris la rencontre par le bon bout et le triplé de Davitashvili a concrétisé leur supériorité. Ce succès leur permet de quitter la zone rouge pour la première fois de la saison. Un bon bol d'air frais! Et leur prestation, même si l'AJA, privée de son capitaine Jubal au coup d'envoi, est apparue bien faible, a rassuré. Clairement, cette ASSE là n'avait pas grand chose à voir avec l'équipe complètement dépassée à Nice. Elle ressemblait davantage à une équipe de L1, ou en tout cas à une équipe capable d'exister en L1 et de s'y maintenir. Les choix de Dall'Oglio se sont avérés payants. Nadé, encore préféré à Abdelhamid, a été très solide, apportant un impact athlétique bienvenu à la défense. Le milieu Ekwah-Amougou-Moueffek a pris le dessus sur son vis à vis auxerrois. Le premier s'installe, dans un rôle clé, et l'on notera les bonnes entrées de Mouton et Bouchouari. Et en attaque, si Davitashvili a évidemment été le grand artisan de cette victoire avec son triplé, Sissoko et Old ont apporté leur écho. Le Malien a fait parler son physique, en pivot, et le Kiwi s'est montré virevoltant sur son côté droit. Le tout demandera confirmation après la trêve, contre Lens, dans un Chaudron qui devrait être encore plus garni. Dall'Oglio, lui, a regagné du crédit, alors qu'on l'annonçait menacé en cas de contre performance. Cela rend la victoire encore plus savoureuse pour ses partisans.
