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Ligue 1

ASSE : Bouanga remercie quand màªme Dupraz

Avant les barrages contre Auxerre, Denis Bouanga, souvent décisif dans le sprint final de la saison mais peu inspiré face à l’AJA, avait expliqué les dessous de son retour en forme. En mettant en avant le rôle joué par Pascal Dupraz.

Début mai, dans un entretien au Progrès, Denis Bouanga était revenu sur sa première partie de saison difficile et ses relations plutôt fraîches avec Claude Puel. « J’ai eu des moments compliqués avec Claude Puel que le public ne comprenait pas forcément. C’est important d’avoir un entraîneur qui te fait vraiment confiance. Je n’ai pas envie de le décevoir. Quand je me sens aimé, je peux mourir sur le terrain. » Et à lui d'ajouter : « J’avais un mal-être en moi. Je dribblais quand il ne fallait pas, je ne prenais pas les bons un contre un… Mes proches ne me reconnaissaient plus. Ils m’ont dit : « Si tu ne joues pas ton football, plus personne ne croira en toi ». » Mais cette confiance en lui, le Gabonais est parvenu à la retrouver. Depuis son retour de la CAN, il a inscrit 6 buts et délivré 6 passes décisives. Décisif face à Strasbourg (2-2), Bordeaux (2-2), Brest (2-1), Metz (1-0) et Nantes (1-1), avec sa passe décisive sur l'égalisation de Romain Hamouma, Bouanga a porté l'ASSE à bout de bras dans ce sprint final et sa lutte pour le maintien, lui qui n'avait inscrit que 3 buts lors des 24 premières journées de L1… Souvent baladé par Puel, tantôt en pointe, tantôt à droite, tantôt en piston, voire sur le banc, l'attaquant a eu plus de continuité avec Pascal Dupraz et il a su en profiter. Ce qu'il a expliqué au Parisien, en encensant le Haut-Savoyard… et en taclant à nouveau son prédécesseur…

« Je me sentais bridé »

« A l'été et à l'automne, j'avais beau redoubler d'efforts, tout allait de travers. J'avais un mal être en moi, je me sentais bridé. L'arrivée du nouveau coach a eu son importance et a participé à mon renouveau. Pascal Dupraz me fait tellement confiance… J'ai beaucoup d'affection pour lui. Ses mots m'ont touché. Il m'a aidé à mûrir dans mon jeu, il m'a remis sur le droit chemin. Que je sois bon ou non, il est cash, à l'écoute. Avec Pascal, je peux enchaîner les matches sans le souci de me dire que je vais sortir à la mi-temps ou à l'heure de jeu. Quand je me sens aimé, je peux mourir sur un terrain. Je remercie le club de l'avoir choisi. Mes relations étaient moins fluides avec son prédécesseur, oh oui ! Claude Puel, ça n'a rien à voir. Leurs méthodes sont différentes. Je préfère celles de Pascal Dupraz ». Des méthodes qui ont donc contribué à lui faire retrouver son efficacité. Et à faire remonter sa cote. En fin de contrat dans un an, l'ancien nîmois ne devrait pas accompagner l'ASSE en L2. Il aspire à changer d'air cet été et plusieurs clubs envisageraient une offre. C'est le cas de Lille, où Burak Yilmaz et Jonathan David sur le départ, de Nice et de Rennes, en France. En Espagne, le Celta Vigo penserait aussi à lui. Merci qui ?

 

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