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ASSE : Cinq choses à savoir sur ”¦ Gradel

Chaque semaine, « But ! Saint-Etienne » passe au crible un joueur de l'ASSE.

Après Brandao la semaine dernière, Butfootballclub.fr a décidé de ressortir des cartons les petits secrets de Max-Alain Gradel, publiés début novembre.

1. Pourquoi c'est un footballeur atypique

Son style caractéristique peut pràªter à sourire car Max-Alain Gradel est, sans conteste, l'un des dribbleurs les plus imprévisibles (et improbables !) de Ligue 1. Un style de cours de joueur de cours de récréation hérité de son histoire personnelle. Car l'Ivoirien est le seul joueur de l'effectif ligérien à ne pas àªtre passé par le cursus classique de formation. Arrivé à Paris à neuf ans, Gradel a vécu dans le 18e arrondissement et joué à Championnet-Sport puis à Créteil. A 15 ans, Max a màªme arràªté le football mais le départ de sa sÅ“ur ainée vers l'Angleterre va l'inciter à se relancer. Et c'est d'ailleurs avec son école, le Lewisham College, qu'il va se faire repérer et intégrer Leicester.

2. Pourquoi la formation franà§aise n'a pas voulu de lui

Durant ses jeunes années dans la région parisienne, Max-Alain Gradel a tenté par tous les moyens de passer. Le feu follet ivoirien a fait de nombreuses détections et essais. Au Paris Saint-Germain, bien sûr. Mais aussi à Auxerre, Guingamp ou encore Clairefontaine. A chaque fois recalé sans qu'on ne lui donne de raisons. Sans doute du fait de sa petite taille (1m75 aujourd'hui !) qui lui a fermé quelques portes. « On faisait plus confiance aux joueurs déjà dans le circuit. A plusieurs reprises, on m'a dit que j'étais bon mais comme je ne venais ni d'un centre ni d'un club renommé, on ne me regardait pas pareil », déplore l'intéressé qui n'aura passé le premier tour de détection qu'une seule fois. Au FC Nantes. Malheureusement pour lui (et pour les Canaris), Max-Alain se perd dans les bouchons et arrive en retard au second tour. « Le destin » comme on dit.

3. Pourquoi il va devenir un joueur majeur de la sélection ivoirienne

S'il est régulièrement convoqué en sélection de Côte d'Ivoire, Max-Alain n'est que très rarement titulaire. Douzième homme du temps où Franà§ois Zahaoui était l'entraà®neur des Eléphants, Gradel n'a pas spécialement changé de rôle depuis l'intronisation de Sabri Lamouchi. Parfois décisif, le Stéphanois est souvent le premier changement effectué. « Màªme s'il n'est pas titulaire à tous les matchs, je considère que Max-Alain est plus qu'un joker », concède son sélectionneur actuel. « Au niveau du groupe, c'est déjà quelqu'un de bien intégré qui fait le lien entre les deux générations. Chez nous, il sera amené à prendre de grosses responsabilités dans les années à venir. Il devrait prendre le relai des anciens », poursuit Lamouchi. A 25 ans, Max-Alain Gradel est – en compagnie de son meilleur ami Wilfred Bony (Vitesse Arnhem) – l'un des joueurs les plus jeunes d'une sélection qui compte de nombreux cadres trentenaires (Drogba, les frères Touré, Keita, Zokora).

4. Pourquoi il est surnommé « Mad Max »

A Leeds (D2 anglaise), Max-Alain Gradel est devenu le chouchou d'Elland Road et le meilleur joueur de l'équipe en 2010-11 inscrivant 18 buts et délivrant 7 passes décisives. De son périple dans le Nord de l'Angleterre, l'Ivoirien garde toujours un surnom : « Mad Max », en franà§ais « Max le fou ». Quand on l'interroge sur l'origine de son diminutif, l'ailier de l'ASSE ne sait jamais quoi répondre. Loin de ressembler à Mel Gibson physiquement, Gradel aurait hérité de ce « petit nom » du fait de la folie qu'il mettait dans la défense et l'imprévisibilité de certains de ses dribbles dont on se demande parfois s'ils sont volontaires. Ce sont les supporters de Leeds qui sont à l'origine de cette appellation. Le joueur préfère, quant à lui, qu'on l'appelle « Maxi ».

5. Pourquoi il est fan de l'Olympique de Marseille

A son arrivée à l'AS Saint-Etienne l'an dernier, « Max la menace » nous avait fait une étonnante confidence. Quand on lui demandait quel club le faisait ràªver lorsqu'il était jeune, Gradel a répondu l'Olympique de Marseille. « Comme je voulais àªtre footballeur et que j'habitais Paris, j'ai quand màªme fait un essai au PSG en sachant que le cÅ“ur n'y était pas”¦ J'ai toujours été pour Marseille. Tout petit, quand j'étais encore en Côte d'Ivoire, je suivais les exploits d'Abédi Pelé et de Basile Boli. à‡a me faisait ràªver ! » Le 22 décembre prochain, le natif d'Abidjan aura l'occasion de fouler la pelouse du Vélodrome, théâtre des exploits de ses idoles de jeunesse, pour la première fois.

Alexandre CORBOZ

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