Cette fois-ci, c'est au tour du feu follet pràªté par Nancy, Yohan Mollo, de s'ouvrir sur ses petits secrets.
1. Pourquoi il a l'OM dans les gènes
Né à Martigues et issue de la communauté des gens du voyage, Yohan Mollo n'est pas que le cousin d'André-Pierre Gignac et Jacques Abardonado. Non, c'est aussi un fervent fan de l'Olympique de Marseille : « Avant de taper dans un ballon, j'ai d'ailleurs fait du basket, du tennis, du judo”¦ Jusqu'au jour où j'ai regardé mon premier match à la télévision. C'était l'OM et j'ai dit à mon père que je voulais jouer là . Il m'a inscrit et ma passion pour le foot m'est venue dès le premier entraà®nement », expliquait l'intéressé lors d'une interview sur le site officiel de l'ASNL en décembre dernier. Jusqu'à 14 ans, Mollo fait ses classes à la Commanderie aux côtés d'un certain Romain Alessandrini avant de filer à l'AS Monaco. Mais ce n'est pas son seul lien avec Marseille puisque son père, Albert, a joué deux matchs de D2 avec l'OM avant de faire une honnàªte carrière amateur à la Ciotat.
2. Pourquoi il avait mauvaise réputation en arrivant
Dans le Forez, Mollo est arrivé précédé d'une sale réputation. Il faut dire que, mis à part à Caen, ses aventures ne se sont pas toujours bien passés. A Monaco, le Martégal a connu une prolongation de contrat difficile et des accrochages avec son coach de l'époque, Guy Lacombe. Un entraà®neur qu'il avait d'ailleurs copieusement insulté après un match ASM – Caen (2-2) en février 2011. L'histoire aurait pu s'arràªter là et passer pour une petite erreur de jeunesse si son départ de l'ASNL n'avait pas été rocambolesque. André Luiz et Jean Fernandez l'ont màªme ouvertement critiqué dans la presse : «Il est ingérable, il suffit de regarder son historique. Partout où il est passé, il est parti en critiquant (”¦) Il n’y a que ses stats qui l’intéressent. Mollo croit qu'il va remplacer Cristiano Ronaldo au Real», a màªme déclaré l'ex-coach lorrain. Mais rassurez-vous, depuis son arrivée, Mollo sait se tenir.
3. Pourquoi son idole n'est pas celui qu'on croit
Cristiano Ronaldo, c'est le nom qu'on entend le plus fréquemment dès qu'on évoque Yohan Mollo. L'ailier gauche des Verts est un grand fan du Portugais. « Comme lui, j'aime provoquer avec mon jeu, mon rythme, essayer constamment des choses. Je n'ai pas peur, je n'ai aucune pression. J'aime m'amuser sur le terrain. Si je ne me m'amuse pas, je ne donne pas le meilleur de moi-màªme », avait-il déclaré lors de son bref passage en Espagne à Grenade. Si Mollo s'inspire de ses gestes techniques et de sa manière de provoquer lorsqu'il fait des gri-gris sur la pelouse, c'est un autre joueur – moins ordinaire – qui le faisait ràªver minot : « Mon idole s'appelait Reynald Pedros car j'avais les cheveux longs comme lui. D'ailleurs, je ne voulais pas me les faire couper à cause de lui », plaisantait-il lors de l'une de ses dernières interviews à Nancy.
4. Pourquoi il est un peu exhibitionniste
Il suffit de regarder avec attention la vidéo du Harlem Shake des Verts pour s'en rendre compte : Yohan Mollo aime se montrer. C'est lui, déguisé en « frotte-man », qui s'enroule lascivement à la jambe de Stéphane Ruffier. Le Martégal partage également un point commun avec Cristiano Ronaldo et Yoann Gourcuff : il lui est arrivé de finir en slip sur le terrain du temps où il évoluait à l'AS Monaco. C'est que le feu follet ligérien avait donné son maillot et son short aux supporters pour célébrer une victoire en Coupe de France face au rival nià§ois !
5. Pourquoi c'est le roi des dribbles et des centres
Dribble et centre. Tel est la devise de Yohan Mollo. Si tout ce qu'il fait n'est pas utile, l'ailier pràªté par l'ASNL a au moins le mérite d'essayer : « C'est mon jeu. J'aime toucher la balle. Je ne calcule jamais et joue à l'instinct de faà§on naturelle donc il est certain que certains gestes doivent àªtre superflus. On ne s'en rend pas toujours compte, mais parfois un petit détail peut créer le décalage. Ce que je cherche avec une feinte de corps ou de regard, c'est de créer un espace de passe et donc une zone dangereuse », décrypte-t-il. Comptant parmi les meilleurs dribbleurs de L1 avec Sigamary Diarra (Ajaccio), le Martégal est une machine à centrer. Il s'agit du joueur qui tente le plus de centre (334) et de celui qui en réussit le plus dans l'Hexagone (92) après 37 journées.
Alexandre CORBOZ
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