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ASSE – EXCLU BUT! Geoffrey Dernis : "Dall’Oglio fait avec l’effectif qu’il a"

L’ancien stéphanois Geoffrey Dernis (43 ans), qui vit à Montpellier avec qui il avait été champion de France en 2012 et où il coache l’Atlas Paillade en R1, évoque l’actualité de l’ASSE et le terrible 8-0 encaissé par les Verts à Nice. Il n’accable pas Olivier Dall’Oglio.

BUT! : Geoffrey, vous êtes de retour aux sources, à La Paillade…

Geoffrey DERNIS : Oui. J'étais en R3 à Pérols. J'ai passé mes diplômes d'entraîneur et je me suis pris au jeu. J'ai repris l'Atlas Paillade, en R1.
 

Vous jouez toujours un peu au ballon ?

Oh non, c'est fini. C'est le padel maintenant. Je suis à fond !

 

Content de la victoire de Montpellier ?

Bien sûr. En plus contre Auxerre, un concurrent direct, ça fait du bien.

 

Vous suivez toujours les Verts ?

Je suis tous les clubs où je suis passé : Lille, Brest, Montpellier et l'ASSE. J'ai eu la chance de vivre de super moments partout. En plus, les quatre clubs sont en L1, c'est bien.

 

Les débuts de l'ASSE sont très difficiles. Qu'avez-vous pensé de ce 8-0 à Nice ?

C'est dur. Très dur. En plus il y avait eu une victoire contre Lille, on pouvait penser que ce serait un déclic. 8-0, ça fait mal. Les plus optimistes diront que c'est mieux de perdre une fois 8-0 que huit fois 1-0, mais quand même… 6-0 à la mi-temps, c'est quasi du jamais vu. 2-0 en moins de 10 minutes… Chaque tir il y avait but! C'était plié d'entrée, mais on n'a pas vu l'équipe faire bloc. Pour le moral, c'est terrible. Pour le goal average aussi.

 

"Depuis son arrivée Dall'Oglio a fait beaucoup de bien à l'ASSE. Le club a retrouvé des couleurs, il est remonté en L1. Ce n'était pas évident. Et là, ce serait de sa faute ?"

 

Olivier Dall'Oglio se retrouve fragilisé…

Je ne sais pas. Je ne suis pas dans le vestiaire, ni dans le secret des dieux. Quand tu perds 8-0, le coach a forcément sa part de responsabilités, mais de là à lui jeter la pierre… Il ne faut pas oublier d'où l'on vient. Depuis son arrivée Dall'Oglio a fait beaucoup de bien à l'ASSE. Le club a retrouvé des couleurs, il est remonté en L1. Ce n'était pas évident. Et là, ce serait de sa faute ? Pour moi, il fait avec l'effectif qu'il a.

 

Un effectif qui manque cruellement de cadres, de joueurs d'expérience…

Mais c'est ça. Il n'y a que des gamins ! Il y a très peu de joueurs qui connaissent la L1. Et le souci, c'est que ce sont eux qui ont sombré à Nice. 8-0, ça fait vraiment mal aux fesses… On va voir la réaction contre Nantes, l'état d'esprit. Mais c'est sûr qu'à la Beaujoire, il ne faudra pas se présenter comme à Nice et en prendre deux en sept minutes. Il faudra être à l'heure !
 

Qu'avez-vous pensé des changements à la présidence ?

C'était attendu depuis un moment. Je pense que c'est une bonne chose. La présidence à deux têtes, c'est toujours compliqué, je n'ai jamais été un grand fan même s'il y a eu de bons résultats. Il fallait ce changement. Le club va se reconstruire avec Kilmer Sports, ça va prendre un peu de temps. Je pense que là, les nouveaux propriétaires sont dans l'analyse. Il n'y a pas eu de changement dans l'organigramme parce qu'ils arrivent, ils n'ont pas assez de visibilité. Mais il y aura certainement des réajustements à un moment ou un autre.

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