But! Sainté : Kiev, c'était il y a plus de 40 ans, mais on a toujours l'impression que la France du foot reste à vie marquée par vos exploits. Etes-vous sidéré qu'on vous parle encore de ces matches, qu'on organise des rassemblement des anciens Verts de la grande époque et que ces derniers rassemblent autant de monde ?
Dominique Bathenay. Si je suis sidéré ? Non. Si à§a me fait plaisir ? Oui, bien entendu. On a tous, màªme en vieillissant, notre petit égo d'ancien sportif de haut niveau. Et que l'on me parle, encore plusieurs fois par semaine, de matches disputés il y a plus de 40 ans, c'est juste sympa à vivre. On me parle également des matches du PSG, màªme si les Verts ont davantage marqué les Franà§ais.
En quoi n'est-ce pas sidérant ?
D.B. On va pas se mentir et joueur aux naà¯fs. On sait tous, dans cette équipe, qu'on a donné énormément de bonheur à des milliers de gens. On sait tous qu'une bonne partie de la France nous a suivi et nous a poussé. Quand vous perdez une finale de Coupe d'Europe et que, le lendemain, il y a des milliers de gens aux Champs-Elysées pour vous dire merci, à§a ne vient pas de nulle part.
L'effet pourrait tout de màªme s'àªtre dissip锦
D.B. C'est le cas, heureusement (Rires). Mais à§a reste tout de màªme très générationnel cette histoire. On a grandi avec des gens, en leur procurant, me semble-t-il, de la joie et de la fierté. Moi qui habite près de Paris, je peux vous dire qu'on continue de me parler du but marqué à Liverpool ou d'autres rencontres et pas de mes victoires, ou màªme de mes défaites avec le PSG. C'est comme à§a et, encore une fois, oui à§a fait plaisir.
‘Le but contre Liverpool ? On m'en parle beaucoup. Pour une raison simple : il a été dans le premier générique de Téléfoot, je crois. Il y a parfois des buts qui sont associés à des images télévisées, et le match de Liverpool en fait partie.’
Vous évoquez un aspect générationnel. On a tout de màªme l'impression qu'à votre époque, le foot était plus simple, les footballeurs plus accessibles, les codes plus simples à comprendre et à respecter”¦.
D.B. Oui, c'est vrai. On était beaucoup, beaucoup plus accessibles. Les supporters avec et autour de nous, c'était notre quotidien. Il n'y avait pas autant de barrières. Voilà , à§a n'existe plus, c'est une autre époque et il faut faire avec. Rien de grave.
Le but que vous avez marqué à Liverpool, c'est selon vous le souvenir le plus fort ?
D.B. Pas nécessairement pour moi, mais on m'en parle beaucoup. Et à mon avis, pour une raison simple : il a été dans le premier générique de Téléfoot, je crois. Il y a parfois des buts qui sont associés à des images télévisées, et le match de Liverpool en fait partie.
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