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ASSE : Eysseric salue la classe des Clément père et fils

Trois jours après son tacle monstrueux, qui a valu au Stéphanois Jérémy Clément une double-fracture de la cheville, Valentin Eysseric a toujours du mal à se remettre de son geste.

Trois jours après son tacle monstrueux, qui a valu au Stéphanois Jérémy Clément une double-fracture de la cheville, Valentin Eysseric a toujours du mal à se remettre de son geste. L’ailier de l’OGC Nice a raconté ce matin dans L’à‰quipe la conversation téléphonique qu’il avait eue avec sa victime au lendemain de l’incident.

Je culpabilise toujours énormément, confie le joueur de 20 ans. Je n'avais pas le droit de tenter ce geste et je ne peux que m'excuser à nouveau de l'avoir blessé. Je suis profondément désolé, màªme si je me sens un peu mieux depuis que j'ai pu l’avoir au téléphone.

Je lui avais laissé un message et un texto samedi soir, mais je n'ai pu lui parler que dimanche. Il m'a dit que l'opération s'était bien passée, qu'il en aurait pour plusieurs mois mais qu'il rejouerait au football. À la limite, c'est lui qui m'a rassuré. J'ai trouvé cela très classe de sa part. Moi, s'il m'avait fait à§a, je lui en voudrais. Il doit donc m'en vouloir, et c'est normal, mais il n'a rien laissé paraà®tre. Il m'a màªme dit de ne pas m'inquiéter, que ce sont des choses qui arrivent, que c'était une erreur de jeunesse. J'ai parlé à son père, aussi, qui m'a dit de ne pas écouter ce qu'on allait dire sur moi.

Dimanche, Jérémy Clément avait appelé la Ligue à faire preuve d’indulgence à l’égard du fautif.

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