Comptant parmi les dirigeants les plus disserts depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, Bernard Caà¯azzo (ASSE), Waldemar Kita (FC Nantes), Nicolas Holveck (Stade Rennais), Jean-Michel Aulas (OL) ou encore Gérard Lopez (LOSC) agacent certaines personnes dans l’Ouest de la France.
Après les Brestois (Belaud, Lorenzi, Le Saint) qui se sont massivement élevés contre les guerres de clochers entre dirigeants de club durant la pandémie, c’est au tour du coach du SCO Angers Stéphane Moulin de taper du poing sur la table dans les colonnes de la ‘Nouvelle République’.
La colère de Stéphane Moulin face aux dirigeants qui parlent trop
« Ce que je lis me met en colère, certains s’épanchent, seulement guidés par leurs intéràªts personnels. Je comprends, vu les enjeux économiques, qu’on se prépare à une reprise, mais il y a des limites ! Les scientifiques sont devant une page blanche et quelques uns se permettent d’échafauder des plans, de donner leur avis. Moi je préfère me taire, écouter les spécialistes », a-t-il lâché en préambule, s’étonnant que certains soucis logistiques ne soient màªme pas évoqués par les théoriciens du football franà§ais :
« Question con : si je reprends à Strasbourg mi-juin je me déplace comment ? Je dors où ? Je mange où ? Les avions sont cloués au sol, les restaurants et les hôtels sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Je veux bien tout envisager mais dans une situation sanitaire normalisée. On est devant une crise sans précédents, qui fait des morts, on doit respecter à§a », a-t-il plaidé.