Le coronavirus n'a pas induit qu'une crise sanitaire en France. Si l'état va mettre la main à la poche pour maintenir l’économie à flot, les conséquences de la pandémie pourraient àªtre catastrophiques sur ce plan précis. Chez les clubs de L1 et L2, personne n'est à l'abri d'une issue désastreuse. Hier soir, Première Ligue chiffrait ainsi à plusieurs centaines de millions d'euros le coût d'un arràªt définitif de la Ligue 1.
« Si les Championnats ne vont pas au bout, les clubs entreront dans une logique de compensation des prestations qu'ils n'auront pas assumées vis-à -vis des diffuseurs mais aussi des partenaires et des abonnés, détaille dans L'à‰quipe Virgile Caillet, directeur général d'Union Sport & Cycle. La pire situation économique pour eux. »
« Certains clubs vont souffrir »
« En mai et juin, les supporters touchés par le chômage partiel en mars et avril disposeraient d'un moindre pouvoir d'achat et certains auraient à cette époque de l'année d'autres priorités pour leurs dépenses de loisirs », poursuit Hélène Patry, déléguée générale de Première Ligue. « Certains clubs vont souffrir », résume Nicolas Blanc, fondateur du cabinet Sport Value.
L’à‰tat va se porter garant
Pour passer ce cap, les clubs les plus exposés pourraient-ils emprunter ? Emmanuel Macron a précisé lundi soir que l’à‰tat se porterait garant auprès des établissements bancaires. « Il est compliqué de financer par l'emprunt des périodes exceptionnelles avec peu de visibilité, comme c'est le cas actuellement, nuance le financier. Mon téléphone a sonné, mais c'était plutôt des banques déjà engagées (par des pràªts aux clubs) qui souhaitaient savoir si elles devaient s'inquiéter (pour leurs remboursements). »