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ASSE – INFO BUT ! : Caiazzo et Romeyer privilégient une autre option, l’ASSE n’est plus à vendre !

Selon nos informations, l’ASSE n’est plus à vendre. Bernard Caiazzo et Roland Romeyer privilégieraient à nouveau l’arrivée d’un nouvel actionnaire minoritaire…

Un an après son officialisation, la vente de l'ASSE est au point mort. Un à un, les candidats au rachat des Verts ont disparu de la circulation. Le Prince Norodom Ravichak, après avoir fait rêver tout son monde en promettant des millions à la pelle et la Ligue des champions, fut repoussé par le duo Caiazzo-Romeyer pour avoir "fourni un document de garantie financière émanant d’une grande banque internationale qui se révèle être un faux". Les Américains de 777 Partners, eux, ont préféré investir au Genoa, au Standard de Liège et au Red Star, alors que le projet piloté par Jean-Michel Roussier, avec Mathieu Bodmer, entré en data room, n'a pu boucler son tour de table. Exit aussi TSI, le projet russe du milliardaire Sergeï Lomakin, rapidement disparu de la circulation après être venu assister au match des Verts contre Paris (1-3) en novembre et exit aussi Serge Bueno, le patron de Smart Good Things, qui avait rencontré Roland Romeyer à deux reprises, et voulait fédérer autour des Verts, « mobiliser les entreprises, les décideurs locaux, sans donner suite lui non plus, après avoir tenté de s'associer avec Olivier Markarian. En vain. Sponsor de l'ASSE depuis 18 ans et membre du Conseil de surveillance, Markarian, prêt à investir 50 M€, soutenu par des investisseurs stéphanois, canadiens et suisses, en association avec la société luxembourgeoise Fuchs, reste aujourd'hui seul en piste tout en sachant que Roland Romeyer et Bernard Caiazzo (surtout), ne veulent pas lui confier le bébé…

33 M€ vont tomber du ciel, une ou deux bonnes ventes cet été et ce sera reparti pour un tour

Si bien qu'aujourd'hui, la vente a du plomb dans l'aile. Plus personne n'en parle. Plus aucun candidat plus ou moins sérieux ne sort du bois, alors que les anciens candidats, eux, sont murés dans un silence pour le moins étonnant. Des rares informations qui ont pu filtrer, certains ont tout de même révélé que les actionnaires demandaient 20 M€ chacun pour s'en aller. Ceci peut donc expliquer assez facilement cela… La période, avec la crise sanitaire qui perdure, la guerre en Ukraine et les incertitudes liées à la situation sportive du club, sans oublier ses soucis économiques ou encore les parts d'Adao Carvalho, rendent une vente bien illusoire. Pas de milliardaire en vue, contrairement à ce que souhaitait Caiazzo, mais en revanche, une jolie somme d'argent va venir renflouer les caisses. La somme d'1,5 milliard d'Euros va être apportée par le fonds d'investissement luxembourgeois CVC pour détenir 13 % de la société commerciale prochainement lancée par la LFP, et l'ASSE va toucher 33 M€ en fin de saison. Une manne bienvenue, à laquelle les dirigeants comptent ajouter quelques dizaines de millions supplémentaires via une ou deux ventes. Avec une masse salariale qui va être délestée des contrats de 20 joueurs professionnels, dont la plupart des plus gros salaires (Khazri, Boudebouz, Kolo), les comptes du club vont se redresser.

Dans ce contexte, une vente ne s'impose plus forcément. Et la tendance, selon nos informations, serait plutôt à l'arrivée d'un nouvel actionnaire minoritaire. C'est ce que souhaiterait le duo Caiazzo-Romeyer aujourd'hui, plus si désireux que ça de céder ses parts, semble-t-il. Sa volonté serait d'accueillir un actionnaire capable de les rejoindre, d'aider le club à avoir un budget plus important. De l'intégrer, et éventuellement de lui passer la main, plus tard…

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