8-0. L'ASSE a concédé une défaite historique vendredi à Nice, en encaissant six buts en première mi-temps. Du jamais vu en L1 au 21e siècle. Avec 3 points en cinq journées de championnat, les Verts sont relégables et leur différence de buts (-14) en dit long sur leur niveau. Avant Nice, il y avait déjà eu un premier naufrage à Brest (0-4). La question de l'avenir d'Olivier Dall'Oglio se pose donc forcément.
Gazidis se tient en retrait
Alors que l'Alésien, sous contrat jusqu'en juin prochain, n'entre pas dans ses plans à moyens termes, on pouvait penser que Kilmer Sports, le nouveau propriétaire du club, qui a refusé de le prolonger cet été, allait placer un coach de son choix. Mais on n'en prend pas le chemin. Très rarement présent, Ivan Gazidis, président de Kilmer, a laissé la gestion opérationnelle du club au triumvirat Soucasse-Perrin-Rustem. Si le Mercato a été essentiellement piloté par Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld, les deux bras droits de Gazidis, experts de la data, ceux-ci sont avant tout des recruteurs, et Gazidis est avant tout un financier. Le sportif, comme l'ont montré les récentes promotions de Romain Hamouma et Ilan, reste pour l'heure du domaine du triumvirat. Et celui-ci rechigne forcément à se séparer de Dall'Oglio, avec lequel il a vécu la montée en L1 il y a quelques mois. Un Dall'Oglio qui avait récupéré l'ASSE à la 11e place de L2 à son arrivée, et qui n'a guère été écouté dans ses choix cet été, hormis sur le recrutement de Yunis Abdelhamid, auteur d'un début de saison catastrophique et principal grief que l'on peut lui reprocher. "ODO" devrait donc être toujours sur le banc à Nantes, ce dimanche. Mais derrière, il y aura la réception d'Auxerre et une trêve internationale qui s'annonce plus propice à un changement si les mauvais résultats venaient à perdurer…