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Ligue 1

ASSE : Khazri, Green, Puel, Mostafa Mohamed… ils ont marqué l’année 2021 des Verts

Le meilleur, le pire : voilà ce qu’on retiendra de l’année 2021. Une année particulièrement difficile pour l’ASSE…

La victoire de l'année

Nîmes-ASSE (0-2)

Le match le plus important de l'année a sans doute été celui remporté à Nîmes (2-0) la saison dernière, grâce à des buts de Wahbi Khazri et Denis Bouanga. Un match crucial dans la course au maintien, fatal aux Nîmois, avec Etienne Green héroïque pour son baptême du feu en L1, le jeune portier détournant un penalty de Renaud Ripart en fin de rencontre.

 

La défaite de l'année

ASSE-Rennes (0-5)

Avec notamment un triplé de Martin Terrier, le Stade Rennais est venu infliger aux Verts une lourde défaite dans le Chaudron, début décembre. Une gifle fatale à Claude Puel, mis à pied quelques minutes après le coup de sifflet final, avant de quitter le club dix jours plus tard.

 

Le but de l'année

Le lob de Khazri à Metz

Le plus beau but de l'année 2021 a été celui inscrit par Wahbi Khazri à Metz (1-1) cet automne, d'un lob de 68 mètres qui a laissé Alexandre Oukidja impuissant. Le but le plus lointain de l'histoire de la L1. Exceptionnel !

 

Le joueur de l'année

Wahbi Khazri

Le meilleur joueur de l'année chez les Verts aura été Wahbi Khazri. En 2021, le Tunisien a inscrit 13 buts. Ses 6 buts lors du sprint final ont été essentiels au maintien de l'ASSE la saison dernière. Et l'ancien rennais est de loin le meilleur buteur stéphanois cette saison avec 7 buts. Longtemps placardisé par Claude Puel, il est l'un des rares à surnager, dans une équipe en pleine déconfiture, même s'il a fini l'année sans faire trembler les filets lors des 7 dernières journés de championnat.

 

La révélation de l'année

Etienne Green

Le natif de Colchester avait un nom prédestiné… 3e gardien en U19 lors de la campagne victorieuse de 2019 en Gambardella, 4e gardien chez les pros en début de saison dernière derrière Jessy Moulin, Stéphane Ruffier et Stefan Bajic, Etienne Green a su saisir sa chance lors du match crucial à Nîmes (2-0) au printemps dernier avant d'enchaîner les bonnes prestations. Parmi les acteurs majeurs du maintien des Verts en L1, il a prolongé deux fois son contrat et est devenu international Espoirs anglais. L'année de la révélation pour lui, même s'il a fini plus péniblement.

 

Le flop de l'année

Claude Puel

Un flop retentissant. Claude Puel est à ce jour l'entraîneur le mieux payé de l'histoire de l'ASSE (225 000 € mensuels) mais aussi celui qui présente le pire bilan (1,07 point par match). Licencié en décembre, 26 mois après son arrivée, le Castrais a laissé le club là où il l'avait trouvé, à la 20e place de la L1. Ce que l'on retiendra de son passage ? Une finale de Coupe de France, mais surtout ses résultats catastrophiques, son coaching souvent surprenant, son management décrié en interne, la mauvaise ambiance qui a régné au club durant son mandat. Une ca-ta-strophe !
 

L'Arlésienne de l'année

Mostafa Mohamed

Viendra, viendra pas ? L'ASSE avait fait de Mostafa Mohamed sa priorité de l'hiver dernier. Malgré ses soucis financiers, elle était prêt à payer un transfert de 5 M€ pour faire venir l'attaquant egyptien. Mais suite à une interview télévisée hallucinante de Roland Romeyer, le board de Zamalek, froissé, a finalement préféré prêter son buteur à Galatasaray. Rocambolesque !

 

Le gag de l'année

La (non) vente du club

Vendront, vendront pas ? L'autre feuilleton de l'année 2021 a été celui de la vente du club, ou plutôt de sa non vente. Alors que le duo Caiazzo-Romeyer affirmait depuis le printemps dernier vouloir se retirer avant la fin de l'année, il est toujours là, contre vents et marées, malgré la colère des supporters. Et malgré des candidats au rachat plus ou moins farfelus, entre un Prince cambodgien qui serait sans le sou, un ancien président de l'OM (Jean-Michel Roussier) un temps privilégié par les actionnaires alors qu'il n'aurait jamais bouclé son tour de table, un milliardaire russe (Sergeï Lomakin) venu assister au match contre Paris (1-3) avant de disparaître aussitôt, et deux sponsors du club (Olivier Markarian et Serge Bueno) qui pouvaient s'unir mais ne le feront pas…

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