Meilleur buteur du Téfécé, Max Gradel est le véritable maà®tre à jouer toulousain cette saison, où l'Ivoirien fait honneur à son brassard de capitaine.
‘Je suis un capitaine qui montre plutôt qu’un capitaine qui parle, témoigne-t-il dans L'Equipe, ce samedi. Dire aux autres ce qu’il faut faire sans jamais montrer, c’est compliqué. Un vrai leader est exemplaire, il montre la voie sur le terrain et les joueurs intelligents suivent. Il faut encourager au bon moment, ne pas parler pour parler. Il faut sentir les choses, parfois il faut laisser passer certaines choses, savoir gérer. »
Et à « Mad Max » de citer trois exemples : Loà¯c Perrin, Didier Drogba et Yaya Touré.
« A Leicester, j’étais trop jeune pour àªtre capitaine. A Leeds, j’ai porté le brassard en cours de match. A Bournemouth, on en avait parlé avec l’entraà®neur mais il préférait choisir un défenseur central ou un milieu défensif. A Saint-Etienne, il y avait Loà¯c Perrin, indétrônable ! Les capitaines qui m’ont marqué ? Il y en a trois. Loà¯c Perrin justement, vraiment un monstre, un leader en tout, il est pràªt à mourir pour l’équipe. Didier Drogba, en sélection, pour sa combativité : il montrait toujours l’exemple. On savait qu’on pouvait compter sur lui, qu’il pouvait nous gagner un match et cela nous rendait sereins. Yaya Touré, capitaine quand on a remporté la CAN en 2015. Un vrai chef, calme lui aussi, mais il nous mettait à l’aise, en confiance avant les matches. »
Laurent HESS