Nous suivre

Ligue 1

ASSE : la câlinothérapie de Dupraz atteint ses limites !

Rendu célèbre par son passage remarqué à “Tout le monde veut prendre sa place”, Dominique Bréard est un véritable amoureux des Verts. En voici une nouvelle preuve avec cette chronique passionnée et passionnante.

On dira ce qu’on voudra de la Ligue 1 et de son niveau bien en dessous pour moi de celui du big four (Angleterre, Allemagne, Italie Espagne), il peut y avoir une grosse différence entre les équipes du haut de tableau et celles du fond du sac. Malheureusement, dimanche dernier, on n’était pas en haut du tableau, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais qu’on ne s’y trompe pas : s’il est incontestable que les Marseillais dominaient et qu’on a été beaucoup mis sous pression, la différence ne s’est pas faite là. Si le ballon avait été ovale, tout le monde aurait dit que bien souvent, lorsqu’on perd un match, on le perd parce qu’on fait trop de fautes. Or, sur les quatre pions que l’on prend, il y a quand même deux pénaltys et un c.s.c. venu d’ailleurs.

“Ce n’est pas notre niveau de jeu qui pose problème, c’est notre absence de rigueur. La câlinothérapie a ses limites et il serait temps qu’on arrête de donner des points à l’adversaire.”

A ce niveau, c’est inadmissible et ça ne pardonne pas. L’objectif était de se renforcer en défense, eh bien on peut dire que c’est parfaitement réussi ! A l’époque où il jouait en équipe de France, je trouvais déjà que Mangala ne cassait pas des briques. Aujourd’hui, je ne trouve pas qu’il s’est amélioré. Entre le fait qu’il commet des erreurs et celui qu’il nous coûte un pénalty, je n’ai pas bien envie de le trouver génial. Alors, on me dira que je m’acharne sur un seul et que Kolodziejczak pourrait avoir sa part dans ma mauvaise humeur. Sauf que Kolo’, s’il fait énormément d’erreurs, lui au moins n’est pas survendu et vu ce qui lui est arrivé dimanche dernier, j’ai envie de tout sauf de l’accabler.
Donc, je reviens à mes fautes. Quand on joue contre le 2e du championnat et que l’on fait autant de fautes défensives, on ne peut guère espérer plus que ce que l’on a. Et encore, je parle de la défense, mais je pourrais aussi parler du but hors jeu de Bouanga, qui dénote un placement approximatif. C’est dommage car à 2-0, la suite du scénario n’est peut-être pas la même. Le problème, c’est qu’il reste huit matches et que, si on ne livre pas de meilleures prestations, si on n’est pas plus rigoureux non seulement en défense mais aussi dans le placement offensif, c’est certain qu’on pourra dire adieu au maintien.
Ce n’est pas notre niveau de jeu qui pose problème, c’est notre absence de rigueur. Dupraz est très sympa, je l’ai dit dans une chronique précédente. Mais là, j’espère qu’il passera à nos joueurs une bonne soufflante à base de vidéos en intraveineuse pour leur faire comprendre que le sérieux est de mise. La câlinothérapie a ses limites et il serait temps qu’on arrête de donner des points à l’adversaire. Que ce soit dans nos confrontations directes ou dans les matches contre Nice ou Rennes, si on fait encore autant de fautes, on peut partir en vacances tout de suite et se préparer pour des longues années de purgatoire.
Je n’ai pas aimé ce match, je n’ai pas aimé ce manque de sérieux. Revoyez les bases et offrez-nous un peu plus de rigueur contre Lorient la semaine prochaine. Allez les Verts… quand même.

Dominique BREARD

 

Plus d'informations Ligue 1