Cette fois-ci, la question concerne le futur adversaire européen des Verts, bonne ou mauvaise pioche ?
BON TIRAGE
A priori, c'est un meilleur tirage que l'AEK. Avec 6h de vol, le déplacement est compliqué et il faut s'attendre à une chaude réception, pour Oussama Tannane en particulier, puisque le Beitar est avant tout connu pour le fanatisme de ses supporters, parmi lesquels des ultranationalistes juifs. Mais le Beitar n'a jamais réalisé d'exploit sur la scène européenne, il n'a plus été champion depuis 2008 et son dernier trophée, la Coupe d'Israël, date de 2009. Pour se qualifier, il a sorti des clubs modestes : Tuzla, Jelgava et l'Omonia Nicosie. Son leader d'attaque, Itay Shechter, n'avait pas réussi à s'imposer à Nantes. Si elle affiche le màªme sérieux que face à l'AEK, je ne vois pas ce que l'ASSE a à craindre de cette équipe, elle qui garde un bon souvenir de son déplacement en Israël en 2009, quand elle s'était imposée sur le terrain de l'Hapoël Tel-Aviv (2-1).
Laurent HESS
MAUVAIS TIRAGE
Beaucoup pensent que ce sera facile de sortir les Israéliens et je ne suis pas de ceux-là . Déjà , je m'inquiète fortement pour le peuple vert qui se déplacera en terre sainte le 17 août. Le Teddy Stadium est un “enfer” et les hooligans de La Familia comptent parmi les plus violents et les plus racistes ayant jamais sévi dans les compétitions de l'UEFA. Je n'ai pas peur de le dire : je crains un Kiev 2014 avec des fans stéphanois à l'hôpital. J'espère me tromper et j'espère surtout que Samuel Rustem, directeur de l'organisation et de la sécurité de l'ASSE, saura anticiper tous les problèmes. C'est le premier point qui me fait dire que j'aurais préféré un déplacement sur des terres un peu plus sereines, à Trondheim ou ailleurs. Concernant le sportif, je m'inquiète moins. Mais je pense malgré tout qu'il ne sera pas simple de bouger cette équipe. Le Beitar Jérusalem n'a pas de stars en son sein mais cette campagne 2016-17 est déjà la meilleure de l'histoire du club en 14 apparitions européennes. Après avoir passé trois tours, le Beitar avance sans complexe et sans pression. Contrairement à l'ASSE, qui joue sa saison européenne sur deux matches. Il y a aussi (et quand màªme !) un peu de talent à Jérusalem, ne serait-ce que le jeune ailier droit Omer Atzili, auteur de 4 buts en 6 rencontres européennes.
Alexandre CORBOZ