Il y a les défaites sévères et celles dont l’ampleur suffit à peine à traduire la médiocrité du vaincu. Battue à Rennes (2-0) ce samedi après-midi lors de la 16e journée de Ligue 1, l’AS Saint-à‰tienne a tout simplement rendu l’une de ses pires copies de la saison : pas une seule occasion franche à se mettre sous la dent ! Comment expliquer un tel naufrage ?
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Un problème technique à la relance
Non, la formation stéphanoise ne refuse pas le jeu. Son faible niveau technique l’empàªche simplement de donner forme à ses idées, ce qui est peut-àªtre plus inquiétant encore. Stéphane Ruffier et ses défenseurs n’ont cessé, tout au long de la partie, de vouloir relancer court. Mais le déchet de Leo Lacroix, Bryan Dabo, Ole Selnaes et màªme Loà¯c Perrin ne le leur ont tout simplement pas permis. Conséquence, l’ASSE a fini par balancer de longs ballons, aussitôt perdus.
Des joueurs déjà à bout de souffle
Christophe Galtier évoquera sans doute, après la rencontre, le rythme effreiné auquel s’enchaà®nent les rendez-vous pour son équipe. S’il ne peut à lui seul expliquer les déboires de l’équipe, cet argument demeure recevable au regard de l’immobilisme stéphanois. Sans mouvement, sans appels, difficile de produire du jeu et des occasions. Et si le nombre de blessés diminue, il y a tout de màªme de quoi s’interroger sur la préparation physique d’un effectif usé en décembre…
Un manque d’individualités devant
Rien n’est plus désagréable que de tirer sur l’ambulance. Mais force est de constater que les matches se suivent et se ressemblent pour Nolan Roux. L’avant-centre stéphanois se bat mais ne fait pas mieux, en terme d’efficacité, qu’Alexander Sà¶derlund. Oussama Tannane tourne quant à lui à un coup d’éclat pour cinq ballons perdus. Et ce n’est pas Romain Hamouma, encore à court de rythme, qui peut à l’heure actuelle jouer le rôle de dynamiteur des défenses adverses.
Sylvain Opair