Les Verts sont toujours en vie en Ligue Europa.
Les “plus” :
Un but synonyme de miracle
Avant l'égalisation de Nolan Roux au bout du temps additionnel, les Verts n'avaient pas cadré une seule fois du match. La réalisation de l'ancien Lillois gomme également son gros raté en début de match où, idéalement servi par Kévin Monnet-Paquet et avec le but ouvert, il avait manqué le cadre à deux mètres. L'unique belle situation ligérienne face au but de Davy Roef.
La série continue malgré l'absence des cadres
Face à Nantes et Lille, l'ASSE a ramené des résultats et la solidarité a masqué les absences. Face à Anderlecht, un “client européen”, cela a été encore le cas ”¦ Et pourtant, toute l'épine dorsale de l'équipe Ruffier – Perrin – Selnaes – Béric était sur le flanc. Une première cette saison. Preuve que le caractère est bien la force numéro 1 de cette équipe.
Une vraie ambiance d'Europe
Certes, il n'y avait pas 25000 supporters dans le Chaudron ce jeudi soir mais ceux qui étaient là ont donné de la voix et déployés de beaux tifos. Chantant tout au long de la partie, sans jamais siffler ou blâmer les siens malgré les approximations techniques, le peuple vert a sans doute joué sur la fin de partie”¦ Et si c'était lui qui avait provoqué la grosse erreur entre Roef et Nuytinck qui amène l'égalisation ?
Les “moins” :
Un bon arbitre n'aurait pas été du luxe
Sans bercer dans le chauvinisme extràªme, on peut quand màªme s'étonner qu'un arbitre russe (Vladislav Bezborodov) soit désigné pour un match d'un club franà§ais alors que les deux pays sont à la lutte, avec le Portugal pour la 5e place au coefficient UEFA. Le penalty, généreusement octroyé à Sofiane Hanni et transformé par Youri Tielemans, pour une main de Léo Lacroix sur un tacle. A part se couper la main, il était impossible d'éviter le ballon. Il n'y avait aucune intentionnalité manifeste. Une erreur qui pèse lourd.
Un meilleur terrain est vraiment nécessaire
S'il s'en sont sorti une nouvelle fois par miracle, les Verts ont encore affiché un niveau technique très limite, ratant de nombreuses passes faciles et donnant l'impression d'évoluer sans automatisme (ce qui était sans doute vrai vu les absents”¦). Mais les hommes de Christophe Galtier ont une bonne excuse. Ils évoluent sur une pelouse qui n'en est plus une. Ravagée par le fameux champignon qui détruit les terrains de Ligue 1. Anderlecht, pourtant réputé pour la qualité technique de ses joueurs offensifs, n'a pas fait mieux.
D'un point de vue comptable, ce n'est pas une bonne opération
Màªme si cela peut donner l'impression d'un point de gagné, ce sont surtout deux unités de perdues à domicile pour l'ASSE, troisième de sa poule. En effet, en s'imposant à Qà¤bà¤lठ(3-2), Mayence a mis la pression aux Verts, désormais obligé d'aller chercher également un résultat en Azerbaà¯djan.
Alexandre CORBOZ, à Geoffroy-Guichard