« On savait que malgré la forme actuelle de l'ASSE (3 victoires, 1 nul) ce serait difficile d'aller gagner au Parc des Princes. Face à ce PSG-là, c'était quasiment mission impossible. La différence de niveau était trop importante. C'était compliqué avant, ça l'est devenu encore plus avec l'absence de Wahbi Khazri sur la feuille de match, cela a été un espoir pendant et une déception après.
« Le match de Paris n'a pas cassé la dynamique »
Après le match, il avait beaucoup de mots positifs du côté des Stéphanois mais c'est aussi normal : Saint-Etienne s'est créé des occasions contre la meilleure équipe de France, Saint-Etienne a ouvert le score, aurait même pu mettre un deuxième but… En tout cas, le point rassurant est qu'on a plus à faire à une équipe de l'ASSE qui doute d'elle. La dynamique n'a pas été cassée. A Paris, les Verts s'attendaient à laisser filer trois points. C'est ce qui s'est passé. Mais la manière avait son importance. Samedi soir, on n'a pas assisté à une gifle au Parc.
« Le plus embêtant est que tous les rivaux ont grappillé des points »
Plus que la défaite 3-1 au Parc, le plus embêtant est que tous les rivaux – de Troyes à Lorient en passant par Clermont, Bordeaux ou Metz – ont grappillé des points. Metz, c'est d'ailleurs le prochain match des Verts à Geoffroy-Guichard. A longueur de chroniques, on me fait souvent remarquer que je parle souvent de tournant. Le Saint-Etienne – Metz, c'est le match de la saison. Une rencontre à six points à gagner absolument. Aujourd'hui, le match à six équipes s'est un peu transformé, du fait de la bonne série de Clermont, en match à cinq pour éviter les deux dernières places. La lutte se restreint. Il faut rester dans le haut du tableau des cinq et pour ça il va falloir battre les Grenats. »