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ASSE Mercato : Stassin lâche ses quatre vérités sur son transfert chez les Verts

Arrivé à lâ??AS Saint-à?tienne cet été en provenance de Westerlo (D1 belge), le jeune attaquant Lucas Stassin (19 ans) a fait quelques révélations au média Nieuwblad sur son transfert chez les Verts. Extraits.

Les regrets pour Anderlecht ?

« Peut-être qu’ils avaient raison de me vendre. Mais j’étais toujours au rendez-vous : sur le terrain, je marquais, comme on l’attendait de moi. Peut-être que je n’étais pas le meilleur à l’entraînement, mais j’étais là lors des matchs. Mieux vaut ça que l’inverse. » (rire) « Ils ne l’admettront probablement pas, mais ils doivent maintenant avoir des regrets, oui. J’aurais pu y faire quelque chose. Je ne suis pas un cas isolé. Simion Michiez a été vendu au Slavia Prague, Ilay Camara est passé du RWDM au Standard, Noah Sadiki a failli aller à Lyon. Nous avions une superbe équipe avec les jeunes, il ne nous manquait que du temps de jeu pour continuer à progresser. El Khannouss est aussi parti discrètement et regarde ce qu’il fait maintenant. Ils n’ont pas réussi à retenir Karetsas non plus. Alors que, comme joueur formé à Anderlecht, on ne pense jamais à partir, sauf peut-être pour le Real Madrid. (rire) Anderlecht a une nouvelle politique de transfert, mais ils ne doivent pas oublier leur centre de formation. Il y a beaucoup de talents. Le club doit encore trouver le bon équilibre. Mais peut-être qu’ils me rachèteront plus tard. »

Son transfert à l’ASSE

« Le matin du dernier jour du mercato – nous jouions contre Genk le soir – mon père m’a réveillé pour me dire que Westerlo avait accepté l’offre de Saint-Étienne cette nuit-là. Avant cela, nous étions déjà en discussion, mais Westerlo voulait neuf millions. Saint-Étienne ne proposait initialement que 6 à 7 millions. Jusqu’à ce qu’ils finissent par accepter le prix demandé. Westerlo m’a laissé le choix. J’ai dû décider rapidement. Mon père, qui avait déjà joué en deuxième division française à Angers, m’a dit : « La Ligue 1 à 19 ans, c’est une opportunité que beaucoup prendraient ». Et donc, nous sommes partis en jet privé, par nécessité. Tu arrives, tu passes immédiatement les tests médicaux, tu examines attentivement le contrat : c’était une journée chargée. Finalement, je suis arrivé ici avec seulement une valise, des chaussures de sport, des crampons et des vêtements de ville. Ma famille apportera d’autres vêtements cette semaine. Ce sont les plus importants. Et peut-être aussi la PlayStation. »

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