Désormais n°1 à gauche, l'ancien Nancéien ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas.
But ! Saint-Etienne : Jonathan, depuis un an et demi, vous étiez en concurrence avec Faouzi Ghoulam. Là , vous vous retrouvez numéro un à gauche. C'est le travail qui porte ses fruits”¦
Pour Faouzi, il y a eu des problèmes extrasportifs. Personnellement, à§a ne me concerne pas et je n'ai pas d'avis là -dessus. Moi, j'ai toujours travaillé pour jouer un maximum. La seule vérité, c'est que je ne me considère pas comme un titulaire indiscutable. C'est le meilleur moyen de passer au travers et d'oublier de se remettre en question. A chaque match, je me dis que si je ne suis pas bon, je saute. Et c'est vrai ! C'est comme à§a que à§a se passe d'ailleurs. Ce n'est pas parce que Faouzi n'est pas là et que Pierre-Yves (Polomat) est blessé que je dois me croire en sécurité. Le but, c'est de rester à 100% pour que, dans l'esprit du coach, le doute ne s'installe.
Vous n'avez donc pas le sentiment d'un changement de statut ?
Non. L'an dernier, j'ai déjà joué pas mal de matchs. 23 ou 24 en Ligue 1 sans compter les coupes. J'avais déjà bien participé à l'aventure l'an passé. Mon objectif ? Faire le plus de matchs possibles ! Que ce soit en championnat, en coupes nationales ou en Europe. Je fais tout pour que à§a se passe ainsi. Mais ne comptez pas sur moi pour revendiquer quelque chose ! Si, à un moment donné, je dois me retrouver sur le banc, je ne suis pas du genre à faire la gueule. Je me remettrais directement au boulot.
Recueilli par Alexandre CORBOZ, à L'Etrat.
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