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ASSE – Exclu BUT ! : Ravichak n’a pas abandonné, la vente du club bien partie pour àªtre retardée

Si Bernard Caiazzo et Roland Romeyer avaient exprimé leur volonté de passer la main à l’horizon 2022, la vente du club pourrait bien àªtre retardée par la situation sportive.

En septembre, en marge des festivités liées aux 90 ans du stade Geoffroy-Guichard et de l’hommage rendu à Robert Herbin à l'Etrat, Roland Romeyer s'était exprimé sur le dossier de la vente du club. « À un moment ou un autre on va bien finir par y arriver c'est obligé. Moi je souhaiterais que cela se fasse avant la fin de l'année civile. Si on trouve le bon candidat, qui répond à nos critères, le changement ne pourra normalement qu'être bénéfique pour le club. Pour de nouveau jouer les cinq ou six premières places », avait confié le président du Directoire. Depuis, c'est silence radio côté dirigeants. C'est silence radio aussi du côté des candidats, le Prince Ravichak ayant apparemment compris le message adressé par le club, via un communiqué, en invitant les possibles acquéreurs à respecter la confidentialité imposée par le cabinet KPMG.

La priorité des dirigeants, c'est le maintien en L1

Et depuis l'intervention de Romeyer, surtout, l'ASSE a continué de s'enfoncer au classement. Une situation sportive qui n'est pas vraiment propice à sa vente. Et qui fait que le dossier n'est plus vraiment une priorité pour les dirigeants, la priorité actuelle du club étant évidemment de sauver sa place en L1… « Quand il y a le feu dans la maison, il faut l'éteindre avant de penser à la vendre », nous a-t-on confié. Difficile en effet de vendre le club en l'état, ou alors au rabais, sans doute. Car la situation sportive a de quoi refroidir les candidats, et on peut facilement imaginer ceux-ci imposer des clauses suspensives à leurs éventuelles offres.

Ravichak n'a pas abandonné

Pour autant, selon les derniers échos qui ont pu arriver jusqu'à nous, le projet cambodgien est toujours d'actualité. Norodom Ravichak avait été refroidi par l'accueil réservé à l'annonce de sa candidature et par certains articles de presse ayant mis en doute l'origine de ses fonds, chinois essentiellement, ou sur ses intentions de partenariat avec l'OL. Mais il n'a pas pour autant renoncé à racheter l'ASSE. Ravichak pourrait même être accompagné d'un ancien international de renom s'il débarquait à la présidence, mais ses moyens sont nettement moins importants que les 100 M€ annoncés. Et il se heurterait à certaines réticences, en interne, ce qui est aussi le cas d'Olivier Markarian, porteur d'un projet soutenu par des fonds luxembourgeois en lequel Bernard Caiazzo ne croit guère.

Le président du Conseil de surveillance rêve toujours d'un milliardaire capable de redonner aux Verts leur lustre d'antan. Il s'était envolé pour les Etats-Unis il y a un mois afin de rencontrer un candidat potentiel, mais rien n'a pu filtrer de ce rendez-vous, à ce jour. Il semblerait en revanche que les actionnaires, comme il y a trois ans avec Peak6, soient désireux de conserver un rôle. Mais ni Ravichak ni Markarian ne seraient prêts à accepter cette condition.

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