But ! : Harold, vous étiez avec votre sélection pendant la quinzaine internationale, comment ça s'est passé ?
Harold MOUKOUDI : Très bien. On a fait 0-0 en match amical contre le Japon, à Utrecht, aux Pays-Bas, dans un joli stade. Ça faisait un an qu'il n'y avait pas eu de rassemblement. C'était sympa de revoir tout le monde.
Quelles sont les échéances avec le Cameroun ?
La CAN. On est qualifiés d'office en tant que pays organisateur. C'est un rendez-vous très important pour nous.
Vous avez honoré votre première sélection…
C'est ça. Jusque-là, je n'avais pas joué. J'ai évolué aux côtés de Mickaël Ngadeu, de La Gantoise. Ça s'est bien passé.
De qui êtes vous proche en sélection ?
On a un bon groupe, avec beaucoup de jeunes. Je m'entends bien avec tout le monde. Il y a des joueurs que je connais depuis longtemps car on avait joué ensemble avec la France, chez les jeunes, comme Jeando Fuchs et Jérôme Onguene.
Yvan Neyou a été pré-sélectionné. Vous a-t-il posé des questions sur la sélection ?
Bien sûr. On en a pas mal parlé. Il est fier de voir son nom apparaître. C'est cool pour lui et c'est mérité. C'est un super joueur.
Le connaissiez-vous avant votre retour à l'ASSE ?
Oui. On s'était affrontés plusieurs fois chez les jeunes. Il était au Pôle de Clairefontaine et moi à celui de Liévin, dans le Nord. Les deux Pôles avaient l'habitude d'organiser des matches. Il jouait déjà comme il le fait aujourd'hui, avec cette facilité technique, il n'a pas changé. On a aussi un ami en commun. Du coup, quand il est arrivé, je lui ai dit qu'il pouvait compter sur moi si besoin. Il connaissait déjà Arnaud Nordin. Ils étaient ensemble à Clairefontaine.
Vous êtes entré en jeu en juillet dernier au Stade de France contre Paris (0-1). Etiez-vous revenu d'Angleterre essentiellement pour la finale ou était-il convenu que vous resteriez à l'ASSE pour la saison ?
En fait, j'avais eu le coach au téléphone. Il m'avait dit que l'idée, c'était que je revienne pour la saison, qu'il comptait sur moi. Ça m'a fait plaisir. Ça m'a conforté de voir que pour le coach, je faisais partie intégrante du projet.