Pour la 10e finale de Coupe de France de son histoire, l’ASSE n’a pas créé l’exploit face au PSG, qui s’est logiquement imposé grâce à un but de Neymar, suite à une accélération de Kylian Mbappé. Mais les Verts ont fait mieux que se défendre et le scénario de la rencontre leur laisse des regrets, puisque Denis Bouanga aurait pu ouvrir le score si sa frappe n’avait pas trouvé le poteau de Keylor Navas. Et surtout parce qu’ils ont joué à 10 contre 11 pendant une heure suite à l’expulsion de Loà¯c Perrin.
Une agressivité excessive
Pour le dernier match de sa carrière, le capitaine des Verts a vu rouge en découpant Mbappé. La 2e expulsion de sa carrière, qui ne méritait pas de s’arràªter sur à§a. Pourtant, màªme en infériorité numérique, les Verts ont tenu la dragée haute à des Parisiens qui ont joué avec le frein à main et qui ont màªme un peu tremblé sur la fin, avec plusieurs situations dangereuses, notamment sur la dernière action où Wesley Fofana aurait pu bénéficier d’un penalty suite à un contact avec Thiago Silva. Au final, l’ASSE peut regretter son agressivité excessive. Avant l’expulsion de Perrin, le jeune Yvann Maà§on avait reà§u un jaune « orangé » pour un vilain tacle sur Neymar, d’entrée de jeu, et Mahdi Camara y est allé lui aussi de sa semelle sur Leandro Paredes. C’est la 3e fois en trois matches contre Paris, depuis l’arrivée de Claude Puel, que l’ASSE subit une expulsion dans la première demi-heure.
Fofana au dessus du lot, Neyou impressionnant
Et les motifs de satisfaction là dedans ? Il y en a. Màªme si l’on n’ira pas jusqu’à écrire que la défaite est encourageante, car il s’agissait d’une finale de Coupe de France et que les finales, à§a se gagne, la prestation de Jessy Moulin dans les buts a rassuré. Le successeur de Stéphane Ruffier, auteur d’une superbe envolée devant Angel Di Maria, a été à la hauteur de l’événement. Fofana, impérial, a lui aussi dominé son sujet, et la recrue Yvan Neyou, omniprésent, a crevé l’écran à son entrée en jeu. Wahbi Khazri a apporté lui aussi mais Bouanga aura été le seul attaquant stéphanois à inquiéter Navas. Trop seul devant Bouanga, voilà qui ne change pas… Quant à Perrin, on regrette évidemment sa sortie. Mais on regrette aussi l’absence de William Saliba. Parce qu’avec le futur Gunner sur le terrain, face à ce Paris là , on se dit que le coup aurait pu àªtre encore plus jouable… »