Samedi, à l'occasion de la présentation à la presse de Lenny Pintor (ex-OL, qu'il a connu à Troyes), Laurent Batlles s'est agacé de ce reproche formulé sur le recrutement trop troyen aux yeux des supporters: « Toutes les recrues sont des opportunités. S'ils viennent, c'est que j'estime qu'ils ont leur place et quel que soit le système. Beaucoup de choses ont été dites. Il n'y a pas de filière troyenne. Je le répète sans cesse mais nous sommes en reconstruction alors oui, j'ai besoin de garçons qui se fondent rapidement dans le groupe ».
L'exemple Furlan pour défendre sa stratégie
Et Laurent Batlles défend plus généralement cette stratégie assumée : « Même les plus grands coachs viennent chercher là où ils ont déjà travaillé. Cela ne choque personne que Jean-Marc Furlan soit monté avec Brest avec d'anciens Troyens. Et pareil à Auxerre où il est monté avec d'anciens Brestois. C'est tout de même plus facile à tous les niveaux. Pourquoi se priver de joueurs qui connaissent la Ligue 2 ? On a tous à y gagner. Et il faut vite que tout le monde switche sur le bouton Ligue 2 parce qu'on ne va pas survoler ce championnat malgré ce que pensent certains ».