But ! : Miguel, comment vivez-vous cette saison, collectivement ?
Miguel TRAUCO : C'est une saison difficile. Le foot n'est pas toujours juste et je pense que le classement ne reflète pas vraiment la qualité du groupe. Heureusement, le maintien n'est plus très loin. On finit plutôt bien. Même à Paris, on a montré de belles choses.
N'avez-vous pas eu peur pour le maintien, notamment avant d'aller à Nîmes ?
Honnêtement non. On n'a jamais douté. Moi en tout cas je n'ai jamais eu de doutes. Je savais qu'on allait s'en sortir. Ce n'était pas possible autrement, pas avec ce groupe là. Mais c'est vrai que ce match à Nîmes était très important, chez un concurrent direct. On l'a bien négocié. Il le fallait. Au Pérou, on dit que c'est quand c'est chaud que l'on voit les hommes.
C'est une saison à huis clos. Quand on est joueur, est-ce que l'on finit par s'habituer à jouer sans public ?
Moi non. Je ne m'y fais toujours pas. C'est un gros manque. Les supporters nous manquent. C'est une source de motivation, surtout ici, avec les supporters que l'on a.
Est-ce que leur absence peut expliquer ce mauvais parcours à domicile ?
Je ne sais pas. C'est vrai que c'est quelque chose dont on parle dans le vestiaire. On a concédé beaucoup de défaites et de matches nuls ici, chez nous. Le foot n'est pas toujours logique.
Sur un plan personnel, vous êtes à présent un titulaire à part entière. Qu'est-ce qui a changé par rapport à la saison dernière ?
Je pense avoir progressé. Je connais mieux le championnat maintenant. Je connais mieux mes coéquipiers aussi, la langue. Ça aide. Ça compte. Et j'ai la confiance du coach. Ça compte beaucoup. C'est très important. Je peux enchaîner les matches.
En quoi avez-vous le plus changé votre jeu ?
Non, je ne pense pas avoir changé mon jeu. Je fais une meilleure saison que la première mais c'est logique : ça fait deux ans que je suis ici et je suis mieux installé parce que le coach me fait confiance. Je sais qu'il est derrière moi, qu'il compte sur moi. Du coup j'ai moins de pression en jouant. J'ai pris confiance.