Prêté par Everton à Cardiff, Niels Nkounkou ne s'était pas imposé avec le club gallois, où il ne jouait plus. Et c'est donc à l'ASSE que l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'OM va tenter de se relancer, à 22 ans. Une expérience qu'il n'a pas vraiment débuté du bon pied avec deux défaites lors de ses deux premières titularisations, contre Sochaux (2-3) et à Bastia (0-2). Dans ces deux rencontres, le latéral gauche n'avait pas bien tenu son couloir, laissant des boulevards quand il s'est projeté. Mais sa troisième titularisation, samedi dernier contre Annecy (3-2), a été d'un tout autre acabit. Nkounkou a montré un bien meilleur visage. Il a été très en vue et très entreprenant, dans un rôle de piston. C'est lui qui a lancé Ibrahima Wadji sur le premier but stéphanois, et c'est lui qui a délivré une transversale pour Mathieu Cafaro sur le troisième but des Verts, celui de la victoire. A ces deux passes décisives, Nkounkou aurait même pu en ajouter une 3e si Jean-Philippe Krasso avait converti son centre en retrait, en milieu de deuxième mi-temps.
« Je serai bientôt à mon meilleur niveau »
Mais le gaucher a rassuré, et montré des choses intéressantes, lui qui n'avait délivré que 2 passes décisives et n'a pas inscrit le moindre but en 50 matches avec Everton, Cardiff et le Standard de Liège, avant de débarquer chez les Verts. Des stats offensives qui peuvent interpeler vu les qualités de contre-attaquant affichées face à Annecy. « Cette victoire nous fait du bien, a-t-il commenté à sa sortie des vestiaires. Il fallait réagir après Bastia et on a fait un bon match. On est tous contents. On a eu un peu peur de revivre le scénario de Sochaux mais ça s'est bien passé. On n'a rien lâché, avec un public qui nous a bien poussés. Maintenant, Dijon, ça va être une première finale. On va jouer des concurrents directs. Ce seront des matches très importants. » Des matches que Nkounkou aborde avec une confiance à la hausse… « Je me suis bien senti contre Annecy. J'ai joué plus haut. J'ai pu attaquer plus. Deux passes « dé », c'est bien pour moi. Ça n'a pas été simple d'enchaîner les matches mais j'ai serré les dents. Ça me fait du bien de jouer. Je retrouve le rythme. Je serai bientôt à mon meilleur niveau.