En juillet 2020, Niels Nkounkou décide de quitter l’OM pour rejoindre la Premier League et le club d’Everton dirigé à l’époque par un certain Carlo Ancelotti. Annoncé comme un futur grand joueur, son départ avait agacé dans la cité phocéenne. Depuis, il s’est passé énormément de chose pour le Français qui ne s’est jamais imposé avec le club anglais. Après deux prêts compliqués au Standard de Liège et à Cardiff, Niels Nkounkou a débarqué à l’ASSE cet hiver. Performant et même déisgné « pépite de L2 » pour le mois de février par les suiveurs du championnat, le joueur de 22 ans revit après plusieurs années compliquées. Une renaissance certainement lié à son positionnement, lui qui s'épanouit pleinement dans son rôle de piston au sein du système de jeu mis en place par Laurent Batlles.
Sa réussite ne surprend qu'à moitié en Belgique
« À Sainté, il joue piston gauche tandis qu’au Standard il jouait vraiment comme un vrai arrière gauche. J’ai regardé le match contre Dijon et honnêtement je préfère largement quand il joue dans ce rôle. C’est vraiment un joueur qui n’hésite pas du tout à prendre la profondeur et aller vers l'avant, mais le problème c'est qu’au Standard il laissait énormément d'espaces dans son dos », nous a confié Loic Woos, journaliste pour Walfoot.be. Lors de la saison 2021-22, l’ancien marseillais a disputé une vingtaine de matchs avec le club belge. A l'époque dans un climat un peu compliqué :
« La saison de Niels Nkounkou au Standard a été un peu difficile mais un peu comme tout le monde. Il est vraiment arrivé dans une très mauvaise période pour le club. L'année dernière le Standard termine 14e avec à peine une moyenne d'un point par match de mémoire. C’était du jamais vu, les défaites s'enchaînaient », a expliqué ce spécialiste football belge. « C'est une très bonne recrue pour l'ASSE qui est dans une période difficile ! C’est un joueur qui est assurément des qualités ! Sa vitesse en en premier lieu et ensuite ses centres. C'est vraiment un joueur très rapide qui est capable de gagner son duel rapidement en quelques touches. Si son contrôle est bon, il arrive souvent à avoir quelques mètres d'avances sur son adversaire », a-t-il expliqué.
« Au Standard, il y avait 30 mètres entre Mathieu Cafaro et lui »
La position haute du stéphanois permet au joueur de Laurent Battles de montrer toutes ses qualités offensives. En 8 matchs de Ligue 2, le natif de Pontoise a réalisé 3 passes décisives et il a inscrit un but. Un positionnement qui lui permet d’être en relation avec tous les attaquants des Verts. « À Saint-Étienne, sur le côté droit il y a Mathieu Cafaro qui était au Standard aussi l'année dernière. Ce qui est un peu amusant, c’est qu’il y avait 30 mètres entre les deux sur le terrain. Ils n’étaient quasiment jamais en relation dans un match, ils étaient toujours à l'autre bout, contrairement à aujourd’hui ». Une relation prometteuse dont on espère qu'elle se perpétuera sur la durée même si Cafaro était absent samedi contre Bordeaux et que Nkounkou s'était retrouvé tout seul dans son couloir gauche…