Il a survécu à l’humiliation subie sur la pelouse de l’OGC Nice (0-8) le 20 septembre mais il n’est pas sûr pour autant qu’Olivier Dall’Oglio ira au bout de son contrat en juin 2025 du côté de l’AS Saint-Etienne. Si Kilmer Sports Ventures n’a pas tranché après la rouste subie pour les 120 ans du Gym, c’est aussi et surtout parce que le fonds d’investissement canadien n’avait pas de plan B sous le coude.
Néanmoins, comme on a pu le voir cet été, le nouveau patron des Verts n’accorde qu’une confiance très limitée en ODO, lequel n’a pas obtenu la prolongation de contrat qu’il souhaitait malgré la montée (seulement la levée de son année optionnelle) … et qui n’a pas été écouté dans ses demandes de recrutement de joueurs d’expériences pour viser le maintien.
Une réévaluation de sa situation mi-novembre… après le derby
Si les quatre points pris avant la trêve lui ont permis d’extirper l’ASSE de la zone rouge et de lui donner un peu de temps pour travailler, un nouveau bilan du travail d’Olivier Dall’Oglio sera forcément fait après l’enchaînement des quatre prochains matchs (Lens, Angers, Strasbourg et l’OL) et l’ultime trêve internationale de 2024. Une trêve qui arrive au lendemain d’un derby qui plus est et peut permettre à l’actionnaire d’en désigner le coupable en cas de contre-performance notable au Groupama Stadium.
Contrairement au match de Nice, où personne n’imaginait une telle gifle après l’exploit de Lille, Ivan Gazidis et ses équipes anticiperont sans doute davantage le dossier de l’entraîneur. N’oublions pas non plus que l’ancien patron d’Arsenal et du Milan AC dispose d’un carnet de contacts très fournis et que si une belle opportunité sur le marché des coachs se présente, Kilmer soit tentée de la saisir avant un Mercato de janvier annoncé animé et spectaculaire dans le Forez.
Après tout, même en phase avec ses objectifs à mi-saison, le PSG dans sa première année sous QSI n’avait pas hésité à éconduire Antoine Kombouaré quand la possibilité de faire signer Carlo Ancelotti s’était présentée. Il est toujours plus facile pour le fonds canadien de vendre son projet à des recrues stars avec un coach « sexy » à la tête de l’équipe. Olivier Dall’Oglio souffre sans doute d’un déficit d’image (et de légitimité ?) aux yeux de l’actionnaire…