Il serait facile, tellement facile, de chercher un coupable à tous nos maux. Vain et illusoire d'accabler l'autre pour refuser (sans cesse) de se remettre en cause. Il s'agit là, au fond, d'un principe, d'une d'éducation ou encore de valeurs, transmises par un cercle de gens raisonnés et bien intentionnés. Des gens qu'on aimerait bien, un jour ou l'autre, retrouver à l'ASSE. Un club français où ça communique, et plutôt deux fois qu'une, afin que le coupable, nécessairement désigné, encaisse la colère populaire.
Le 6 octobre, c'était le club d'Arsenal, à cause de qui William Saliba n'a pu revenir dans le Forez sous forme de prêt. "Bien avant la fermeture du mercato, l’AS Saint-Étienne avait conclu un accord avec William Saliba et accepté la proposition d’Arsenal pour un prêt d’une saison. Hélas, toutes les conditions administratives n’ont pu être réunies à temps, en Angleterre, pour la finalisation du dossier. La déception est grande pour l’ASSE et William Saliba, particulièrement déterminé à revenir dans le club où il s’était épanoui." Bis repetita le 10 octobre, quatre jours plus tard seulement…, avec, cette fois, M'Baye Niang et ses agents en fauteurs de troubles. "L’AS Saint-Étienne a décidé de renoncer au recrutement de M’Baye Niang. Un accord avait pourtant été trouvé avec le Stade Rennais et le joueur. Mais l’intervention de plusieurs agents a rendu impossible la finalisation de l’opération."
Impossible est donc Stéphanois, au contraire de deux joueurs qui, eux, vont cruellement manquer dans les prochaines semaines. Impossible est Stéphanois, au contraire de nous, simples suiveurs qui ne comprenons toujours pas pourquoi ce n'est pas possible. Le dossier Saliba ne pouvait-il pas être traité bien avant ? Lorsqu'il était acquis que Wesley Fofana allait finalement rejoindre Leicester ? Ne pouvait-on pas anticiper, préparer le terrain, s'appuyer sur de la compétence, ou de l'expérience, et se douter que les négociations allaient être compliquées avec un club anglais qui, rappelons-le, avait déjà empêché notre ancien défenseur central de jouer la finale de la Coupe de France ? Et bien non…Saliba, c'est raté. Niang, c'est raté.
Tout ça est à nous rendre Verts de rage. Mais on parle ici de vous, de nous, de moi. Pas de l'ASSE, ni de ses dirigeants. Chez ces gens-là, on communique….