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ASSE – Opinion : Olivier Dall’Oglio viré dans les dix jours, vraiment ?

Samedi soir, l’ASSE, qui est désormais barragiste, affrontera le RC Strasbourg au stade Geoffroy-Guichard pour le compte de la 10e journée de Ligue 1.

Il fallait s'y attendre. Et ça n'a pas traîné. L'ASSE battue sur le terrain d'Angers, la rumeur du licenciement de son entraîneur, Olivier Dall'Oglio, est repartie de plus belle. Avec une nouveauté, cette fois, la possibilité de voir arriver dans le Forez un technicien appelé Wilfried Nancy, opérant à Columbus Crew.

 Dall'Oglio détient les clés de son avenir

Des contacts réellement noués entre ce dernier et la direction stéphanoise ? Rien, vraiment rien, ne permet de l'affirmer. Surtout que Nancy, qui serait populaire en MLS et en Premier League, n'a aucune expérience sur un banc de touche d'une équipe française. La priorité n'est pas, à ce jour, telle ou telle possibilité de remplacer Olivier Dall'Oglio, mais uniquement ce dernier. Car, et les choses sont claires, une victoire des Verts contre Strasbourg, ou même un match nul, ne conduirait certainement pas la direction du club à l'écarter. De même que si les Verts résistent tant bien que mal, une semaine plus tard, lors du derby toujours attendu contre l'OL. 

C'est donc Dall'Oglio qui détient les clés de son avenir. Et qui va pourvoir mesurer, dans les tous prochains jours, si ses joueurs le soutiennent ou l'abandonnent. On a franchement du mal à imaginer la seconde option. Car jusqu'à présent, les Verts ont toujours su faire preuve d'abnégation et de solidarité, à défaut d'afficher un talent que tous les joueurs n'ont pas. Virer Dall'Oglio à quelques jours du derby ne serait pas, de surcroît, une excellente idée. Les derniers l'ayant fait, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, avaient eu la "géniale" idée de virer Ghislain Printant pour appeler Claude Puel. 

L'ASSE avait certes gagné le derby, 1-0. Mais avais pris la direction du mur, des mauvais résultats et de la Ligue 2 par la seule intransigeance de Puel. On ose espérer que les dirigeants actuels prennent plus de recul que leurs deux prédécesseurs. Et fassent preuve d'analyse. Dall'Oglio commet certes des erreurs, mais n'est en rien responsable de tout. Et surtout pas du recrutement estival et des joueurs qui composent l'effectif actuel.

B.D.

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