Désireux de « sortir les criminels des stades », Vincent Labrune a tenu un discours très offensif hier sur l'avenir du football français. Un avenir qui fait déjà craindre le pire du côté de l'ASSE, attendu devant la Commission de discipline le 23 juin prochain suite aux incidents du match d'Auxerre, et qui pourrait ramasser de très lourdes sanctions.
S'il n'a pas voix au chapitre face à une Commission indépendante, le président de la LFP a quand même une influence médiatique et, s'il joue clairement contre les Verts de son ami Bernard Caïazzo sur le coup, c'est aussi parce qu'il y a des enjeux qui dépassent le cadre du Forez.
Vers des sanctions d'une sévérité extrême ?
Comme expliqué par L'Equipe ce dimanche, le fonds d'investissement CVC (qui va détenir 13% de la société commerciale de la LFP) ainsi que les diffuseurs (Amazon Prime en tête) mettent la pression pour mettre fin aux débordements des Ultras.
Du côté de Saint-Etienne, on redoute des sanctions d'une sévérité sans précédent avec en plus d'une grosse amende, de huis-clos et d'un retrait de points, une délocalisation des matchs à domicile de l'ASSE pour plusieurs mois…