Nous suivre

Ligue 2

ASSE : Puel, Romeyer, Caà¯azzo, les propos accablants de Stéphane Ruffier

Alors qu’il est toujours en procès avec l’ASSE, l’ancien gardien des Verts, Stéphane Ruffier, a accordé un entretien au magazine So Foot. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il avait des sentiments à partager.

Stéphane Ruffier a quitté l'ASSE il y a bien longtemps. En mauvais termes, même, puisque comme vous le savez, le club l'a mis dehors et est toujours en attente du verdict du tribunal des Prudhommes. Le gardien basque, licencié au mois de janvier 2021, est quant à lui sorti du silence au travers d'un entretien accordé à So Foot. Et "la Ruff" avait beaucoup de choses à dire. Extraits de propos retranscrits par le site Peuple Vert.

Claude Puel

"Des gens à la tête du club ont décidé de nommer un homme au directoire, donc de quasiment lui donner la main sur le club. Ils ont fait un choix et ça a eu les conséquences que l'on connaît. Dès qu'il est arrivé, cet individu a voulu dégraisser et a choisi de taper dans le gros. En dégageant Ruffier, il s'est offert de la crédibilité pour la suite, sauf qu'il a décidé d'employer la manière très forte, en me faisant passer pour un moins que rien, un mec qui n'avait rien à faire dans un groupe et qui semait la terreur dans le vestiaire(…)C'est passé par un harcèlement quotidien, des humiliations publiques dans la presse…. Mais est-ce que je dois rappeler que j'ai joué plus de 400 matchs de ligue 1, que je n'ai eu de problème dans aucun groupe, que je suis resté longtemps à l'AS Monaco, dix ans à l'ASSE, que j'ai eu plusieurs entraîneurs et que ça s'est toujours bien passé ? Jamais un coach n'a pointé du doigt mon professionnalisme ou mon comportement et je ne crois pas avoir entendu beaucoup de coéquipiers parler de moi en mal. Il m'a reproché mon salaire. Ce n'est pas un problème de vouloir dégraisser les gros salaires d'un effectif, mais il y a une façon de le faire. Vouloir le faire quand tu touches 225 000 euros net par mois, c'est un petit peu contradictoire. Il n'était pas dérangé par son salaire, mais beaucoup plus par le fait que des joueurs internationaux touchent le même que lui. Si la politique du club était vraiment de dégraisser, il fallait que ça concerne tout le monde."

Romeyer et Caïazzo

"Pendant dix ans, Roland Romeyer m'a appelé "fils" tous les matins et me faisait la bise. Tous les matins. Et bah, j'espère qu'il ne se comporte pas comme ça avec son propre fils… Il ne m'a jamais soutenu, mais je n'ai pas été totalement surpris vu comment je l'ai parfois entendu parler d'anciens joueurs qui avaient fait de belles choses au club.. Bernard Caïazzo, il faut savoir qu'il a un jour envoyé un message à des journalistes en écrivant : "Quand est-ce que vous allez le détruire, lui ?". Sauf que dans les destinataires, malheureusement, il y avait mon agent. Comment un président peut faire ça ? Je ne dis rien depuis trois ans, mais quand je vous dis qu'ils m'en ont fait, c'est qu'ils m'en ont fait. On m'a souvent dit que j'avais une carapace, mais dans le foot, tu es obligé d'en avoir une pour te blinder. C'est un vrai monde de requin."

Le procès contre l'ASSE

"On attend le verdict qui devrait tomber début janvier 2024. Il a été écrit dans certains aricles que je réclamais cette somme (7 millions d'euros) pour pouvoir finir ma maison, mais vous êtes là, vous voyez que je n'en ai pas besoin. Ce que je veux, c'est uniquement que les dégâts soient réparés, que justice soit faite, car j'ai vécu un an de harcèlement de la part d'un homme qui a monté une entreprise de démolition contre ma personne."

Fil infos

Plus d'informations Ligue 2