Toujours sans club après ses quatre mois mitigés à l'ASSE, Eliaquim Mangala (31 ans) ne désespère pas de rebondir. L'ancien défenseur des Bleus, de Porto et de Manchester City a donné de ses nouvelles dans L'Equipe… Avec l'espoir de se rappeler aux bons souvenirs des clubs.
« Je suis sur le marché, il faut le savoir, et pas du tout en fin de carrière. La meilleure opportunité pour moi va arriver, je le sais. Quand on m'appellera, je serai prêt. Je connais ma valeur, je connais mon niveau. À Saint-Étienne, sans préparation, j'ai enchaîné quinze matches sans blessure. Maintenant, il faut juste trouver le bon endroit. Saint-Étienne, c'est une grande déception. Mais j'ai énormément appris dans cette aventure, qui était ma première en France », a glissé l'intéressé.
Le modèle Benzema l'inspire
Eliaquim Mangala l'assure : il en a encore sous la pédale et cite l'exemple Karim Benzema. « À 31 ans, on est un gamin. Karim est bien Ballon d'Or à 35 ans après avoir été l'ennemi public. Aujourd'hui, je me dis que je peux jouer jusqu'à 40 ans sans problème. J'ai eu une grosse blessure, mais c'est derrière moi. La vie n'est pas linéaire. Je peux remonter au plus haut. Ça vaut pour tout le monde. Le parcours de Karim, c'est un message ».
Malgré tout, Mangala reconnaît que son âge est un frein : « Un joueur de foot, c'est un produit, on achète un être humain. Le football est pur business et ça fait longtemps que je l'ai compris. Dans ce milieu, nous sommes aussi des produits. Aujourd'hui, c'est pire. Je suis un joueur libre de 31 ans. Si j'avais été dans cette situation quelques années en arrière, pas de problème… Aujourd'hui, un club va toujours favoriser un jeune, parce que potentiellement à la revente, il y aura un bénéfice ».