Il reste à ce jour le transfert le plus onéreux de l'histoire de l'ASSE. Pas moins de 10 millions d'euros pour ce qui restera l'un des plus grands vides du club. On parle ici, et les supporters des Verts l'ont sans doute déjà compris, de l'attaquant Loïs Diony, parti l'été dernier retrouver la confiance au SCO d'Angers. L'ancien dijonnais, qui n'aura convaincu ni (Oscar) Garcia, ni Gasset, ni Printant, ni Puel, s'est récemment confié sur sa saison avec le club angevin. Un endroit qui lui plaît. Propos retranscrits par le site de supporters des Verts, poteauxcarrés.
"À 28 ans, j’ai mûri, j’ai mis mon caractère de côté. Après ce que j'ai connu à Saint-Etienne, mon aventure angevine est une petite résurrection. Une chance même. Depuis le début de ma saison au SCO, j'ai été titularisé 4 fois et je suis entré 11 fois en jeu. À chaque fois que je suis entré, j’ai fait de bonnes choses. Mais ce n’est pas simple de se créer des occasions quand on entre en jeu. Mes derniers mois à Saint-Etienne, je n'avais même plus la chance d’entrer sur le terrain."
Loïs Diony doit de toute évidence avoir la mémoire sélective. En effet, et juste avant que les compétitions s'arrêtent en raison du coronavirus, Claude Puel en avait fait un titulaire sur le front de l'attaque. A Lyon, contre le Stade de Reims et les Girondins de Bordeaux en championnat. Ainsi que face au Stade rennais en demi-finale de Coupe de France.