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ASSE : son départ des Verts, son coup de sang, le RC Lens, l’OL, Piquionne balance tout

Parti de l’ASSE il y a des années, en direction de l’AS Monaco, l’ancien attaquant, Frédéric Piquionne, est une fois encore revenu sur son départ mouvementé du Forez. En rétablissant certaines vérités et en dévoilant les moeurs du foot moderne.

Rien de nouveau. Frédéric Piquionne aime par dessus tout évoquer son départ mouvementé de l'ASSE il y a une quinzaine d'années, lui qui s'était battu sur le parking du chaudron avec un responsable des Magic Fans. Dans des propos accordés au podcast une bouchée de foot, et retranscrits par poteauxcarrés, l'ancien attaquant, devenu consultant, en a remis une couche.

Précisant qu'à l'époque, il avait forcé son départ pour se diriger vers le RC Lens. "Mon départ de Saint-Etienne ? En fait il y avait un point de non-retour. A la base, je leur avais expliqué : « OK, vous ne voulez pas que je parte ? Alors proposez-moi quelque chose ! » Ils m’ont répondu : « Mais non, on verra à la fin de saison. » Dans le foot, surtout aujourd’hui, ça ne se passe pas comme ça. On ne voit pas après. « On voit après », on sait ce que ça veut dire… Je leur ai dit : « Dans ce cas-là, prenez ce que vous avez à prendre et laissez-moi partir ! » Je suis parti à Monaco le dernier jour du mercato d’hiver à 23h00. Je devais partir à Lens mais Monaco a appelé à la dernière minute. Entre le Nord où il pleut tout le temps et Monaco où il y a le soleil, j’ai choisi le soleil ! (rires) Bon, y’a moins d’ambiance à Monaco qu’à Saint-Etienne ou à Lens mais c’était un gros club, une des meilleures équipes du championnat de France quand même. Je suis parti là-bas, ça n’a rien à voir avec le salaire ou quoi, c’est que j’avais senti que le coach me voulait énormément alors que c’était Gervais Martel qui me voulait à Lens."

"Quand tu joues au foot, tu peux être critiqué. Tu t’attaques à moi, tu t’attaques à mon jeu, pas de problème. Mais ne t’attaque pas à l’homme, à la famille. Sois respectueux ! Ce qui me fait péter les plombs, c’est l’irrespect envers l’homme comme ça s’est passé sur le parking de Geoffroy-Guichard. Je prends ma voiture, je pars et je vais voir mon agent, qui venait pratiquement à tous les matches à domicile car il était basé à Lyon. Je signe des autographes tranquillement avec des gens et y’a un mec qui vient et qui m’insulte. « Et t’es nul, et t’es ceci et t’es cela. » OK, pas de problème. « Et en plus ton agent il est Lyonnais, il n’a pas droit de se garer. » « Pourquoi il n’a pas droit de se garer ? C’est toi le chef de la sécurité du parking ? Non. » « Mais comment ça se fait que tu sois avec un Lyonnais ? » «C’est pas de ma faute s’il est à Lyon, il peut habiter à Strasbourg ou quoi, peu importe. Et en plus c’est le parrain de mon fils. » « Moi je m’en bats les couilles de ton fils, nanana ! » « Ah bon ? » Je suis descendu et je me suis battu avec lui. Deux semaines après, on m’a dit : « Il faut que tu t’excuses, il a porté plainte. » Je lui ai donné 1500 balles à ce ba…, à ce mec-là."

"Aujourd’hui, un Saint-Etienne / Lyon, je suis pour qui ? Franchement, ni pour Lyon ni pour Sainté. Sainté, je n’y ai plus jamais remis les pieds depuis janvier 2007. J’attends qu’ils m’invitent. Hein, Roland !"

 

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