On commence à en savoir nettement plus sur les événements qui ont eu lieu en amont de la rencontre disputée à huis clos entre l'ASSE et le Stade Rennais dimanche à Geoffroy-Guichard (1-1). Dépàªchés sur place sitôt la fin du match, les enquàªteurs de police ont en effet fait une drôle de découverte : aucune des quatre portes du musée des Verts par lesquelles ils sont passés ne présente de trace d’effraction ! L'à‰quipe fait aussi savoir que les images récoltées sur place confirmeraient que l’ASSE n’a pas commis d’erreur en la matière, puisque toutes les portes du stade ont bien été fermées avec des cadenas. Seule l’entrée principale, surveillée par un service de sécurité privé, ne l’était pas.
Les Ultras pourraient avoir bénéficié d’une complicité interne, ou externe
Conclusion de l'enquàªte : les ultras avaient les clés du stade. « On en est màªme sûr à 99 % », confie un proche du dossier. Qui a donc pu les leur donner ? Le club ligérien n’étant que locataire du Chaudron les jours de match, les regards se tournent vers le propriétaire, Saint-à‰tienne Métropole. « Les ultras pourraient avoir bénéficié d’une complicité interne, ou externe, c’est-à -dire venant d’un employé de l’une des nombreuses sociétés de soustraitance de l’agglomération stéphanoise », glisse le quotidien sportif, qui avance que le coup de force était prémédité. Visiblement conseillés par des avocats avant de passer à l’acte, les intrus savaient qu’ils ne risqueraient pas grand-chose s’il n’y avait pas d’infraction, de dégradation ou de vol. Et c'est le cas. Une fois identifiés, ces derniers risquent toutefois des interdictions de stade.
JP