Ça devient un vrai problème dans les stades français… De plus en plus de supportrices se plaignent de fouilles abusives au moment d’entrer dans les enceintes. L’an dernier, ce sont les Lensoises qui avaient tiré la sonnette d’alarme après un match au Havre. Cette saison, ce sont les Stéphanoises qui se sont plaintes de palpations un peu trop poussées à Louis-II samedi dernier. Le président de l’Union des supporters stéphanois, Jean-Guy Riou, a fait état de faits très graves à France Bleu :
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« On a eu des remontées de témoignages qui sont édifiants »
« On a eu des remontées de témoignages qui sont édifiants. On n’est plus sur des palpations, on est sur des fouilles qui ont été poussées, très poussées. Je ne vais pas rentrer dans les détails parce que ça touche à l’intimité des personnes, mais les faits sont graves. On est au-delà d’une palpation et d’une fouille qui, en France, ne peut être faite que par un officier de police judiciaire en tous les cas. C’était très intrusif et très choquant. Toutes les femmes qui ont fait remonter leur témoignage à l’USS étaient très choquées par le comportement de la police monégasque féminine à leur égard. Le club a été très réactif parce que les faits sont graves. L’AS Saint-Etienne a collecté de nombreux témoignages. La ligue de football professionnel est au courant. Et puis après, je pense que le Procureur de la République de Saint-Etienne peut se saisir de tels faits ».
Pour résumer
Comme les Lensoises au Havre la saison passées, des supportrices de l’ASSE ont dénoncé des fouilles abusives, samedi dernier à Monaco. Au niveau des palpations, il semblerait que les stadiers aient fait preuve d’un peu trop de zèle.